CONFÉRENCE : « LE GÉNÉRAL DE GAULLE ET LES RÉGIONS FRANÇAISES (1947-1961), L’AVEYRON POUR EXEMPLE »

Entrée libre et gratuite

[icon name= »map-marker » class= » » unprefixed_class= » »] Lieu : Centre européen de Conques

[icon name= »calendar » class= » » unprefixed_class= » »] Date : le jeudi 28 septembre à 20h45

[icon name= »users » class= » » unprefixed_class= » »] Intervenants :

• Jacques Godfrain, président de la Fondation Charles de Gaulle, ancien ministre
• Frédéric Faure, historien et journaliste à France 2

 

Le jeudi 21 septembre 1961, l’Aveyron accueille le général de Gaulle dans le cadre d’un voyage présidentiel. Au cours de cette longue journée, au contact d’une foule nombreuse venue l’accueillir, le président de la République sillonne le département et découvre successivement, à l’occasion de réceptions officielles en mairie ou de haltes plus rapides, les localités et les habitants de Villefranche-de-Rouergue, Lanuéjouls, Montbazens, Viviez, Decazeville, Millau, Saint-Beauzély, Salles-Curan, Pont-de-Salars, Flavin et Rodez.

L’évocation détaillée de ce voyage (actualités télévisées de l’époque et photographies inédites à l’appui) constituera le fil conducteur de cette soirée. Mais ce séjour de quelques heures du chef de l’État en Rouergue sera cependant replacé dans un contexte plus général.

En effet, ce déplacement dans une province française éloignée de Paris, comme tous ceux que l’homme de l’Appel du 18 juin effectuera partout en France durant cette période charnière, prend toute son importance, au regard du contexte national et international particulièrement lourd de l’époque (guerre froide, climat insurrectionnel en Algérie, attentats en métropole, bouleversement institutionnel, craintes et espoirs des populations face à la politique de transformation et de modernisation économique du pays…).

Au début des années 60, les voyages officiels du général de Gaulle en province sont l’occasion pour le premier président de la Ve République (1958), par ce contact direct avec les Français qu’il affectionne et au-delà de la légalité que lui confèrent les nouvelles institutions politiques, de retrouver une légitimité renouvelée qui s’exprimera pleinement lors du référendum de 1962 (approbation de l’élection du président de la République au suffrage universel direct) et de l’élection présidentielle de 1965 dont il sortira vainqueur.

Conférence organisée en partenariat avec Aveyron Culture

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