Nous inaugurons la rubrique « Culture » en publiant la communication inédite de Philippe Barthelet prononcée lors du colloque organisé par la Fondation Charles de Gaulle en 2016 consacré à la revue Liberté de l’esprit. Il y traite des relations des écrivains et des artistes de l’époque avec la revue. Conçu comme un trait d’union entre le RPF et le monde intellectuel, cette revue mensuelle parut entre 1949 et 1953 et livre 41 numéros. Organe de débat, des écrivains et des politiques de gauche comme de droite y contribuent au premier rang desquels André Malraux et Raymond Aron.

LES ÉCRIVAINS, LES ARTISTES ET LIBERTÉ DE L’ESPRIT

par Philippe Barthelet,
Écrivain et philosophe

Monsieur le Président,

Monsieur le Ministre [1],

Mesdames, Messieurs,

Comme je suis un essayiste si j’en crois le programme je m’en vais essayer de vous parler du sujet que l’on m’a imparti, soit « le monde littéraire et les enjeux esthétiques ». Je vous avoue que n’étant pas commentateur de profession, « monde littéraire » d’une part et surtout « enjeux esthétiques » de l’autre ne sont pas vraiment des expressions de mon lexique. En espérant ne pas trop me tromper, je crois pouvoir les traduire par : les écrivains et les artistes dans leurs rapports avec Liberté de l’esprit.

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Liberté de l’esprit, en songeant à ce titre magnifique, une question toute simple m’est d’abord venue : qu’est-ce que la liberté de l’esprit ? La réponse m’est venue aussitôt, toute simple elle aussi : c’est une redondance. Qu’est-ce que la liberté, si elle n’est pas liberté de l’esprit ? Et qu’est-ce que l’esprit, s’il n’est pas liberté ? C’est sa définition même : Spiritus flat ubi vult, l’esprit souffle où il veut nous dit saint Jean au troisième chapitre de son évangile. Le dernier article écrit par Valéry, qui célébrait la victoire de mai 1945, a pour titre : « Respirer ». La liberté est ce qui se respire, et l’esprit est cette respiration.

Liberté de l’esprit : bien entendu, c’est une citation, de Péguy, l’admirable Péguy qui écrit dans Notre Jeunesse : « … sauvegarder un peu, dans ce vieux pays, un peu de bon goût, un peu de tenue, un peu d’ancien goût, un peu des anciennes mœurs de l’esprit, un peu de ce vieil esprit de la liberté de l’esprit ». Il faut redire ici ce qu’Alain Peyrefitte avait fait avouer au général de Gaulle, que Péguy était l’auteur qui avait le plus compté dans sa formation. Les politologues, les historiens des idées  – et même, peut-être, les essayistes – qui font paresseusement – et malveillamment, si l’on me passe l’adverbe – mais paresse et malveillance font souvent bon ménage – ceux qui si couramment font du général de Gaulle un disciple de Maurras sont vraiment – comme aurait dit le général de Gaulle – à côté de la plaque : non, sa lignée, spirituelle et intellectuelle, c’est Péguy, c’est Bernanos – lui qui a écrit les Enfants humiliés en écho à Notre Jeunesse – c’est Malraux, enfin, puisque Bernanos mourant ne voyait personne d’autre que Malraux pour continuer la tâche.

Quelle tâche ? « Refaire la France », avant de refaire l’État, refaire des cœurs de Français, ou, pour retraduire Bernanos en Péguy « sauvegarder un peu, dans ce vieux pays (…) un peu de ce vieil esprit de la liberté de l’esprit ».

Liberté de l’esprit – redondance. En y songeant encore, on s’aperçoit que cette redondance-là fait écho à une autre, la redondance originelle : France Libre. La France est par étymologie la terre des Francs, c’est-à-dire des hommes libres ; parler de France Libre est donc aussi une redondance, un mot qui vient d’un vieux verbe de l’art des fontainiers : redonder, c’est faire comme l’eau, comme l’onde des fontaines, qui jaillit, retombe pour rejaillir – pour redonder. Ce qu’on a appelé le gaullisme, soit la mission historique et légendaire dévolue à un homme, le général de Gaulle, cette mission est placée tout entière sous le signe de la redondance, où l’on répète pour insister : comme si les temps obscurs où nous vivons avaient obscurci les intelligences et qu’il faille redoubler d’efforts, redoubler les mots pour avoir une chance d’être entendu.

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Liberté de l’esprit : de quoi s’agit-il ? Nous parlons cette fois de la revue. Comme nos adversaires sont là pour nous définir, nous en demanderons la définition aux Temps modernes, la revue de Jean-Paul Sartre, qui sous la plume de Roger Stéphane, que l’on connaîtra plus gaulliste, appelle « la [sic] Liberté de l’esprit l’organe des jeunes intellectuels du RPF ». On complètera cette définition par celle des Lettres françaises, organe, comme on sait, des intellectuels du parti communiste, qui par la plume de Julien Benda, appelle André Malraux « l’administrateur spirituel de l’entreprise gaulliste, (…) chef d’une armée de jeunes maîtres qui lancent une nouvelle revue ». Ces définitions datent du début de l’année 1949. Il était alors entendu pour tout le monde que Malraux serait le Schirmherr de la revue, comme on appelle en Allemagne le penseur de référence d’un groupe d’intellectuels et d’écrivains, le plus souvent ses cadets, les « jeunes maîtres » dont parle Benda. Que si l’on feuillette les quarante et un numéros de Liberté de l’esprit, de janvier 1949 à juillet 1953, force est de constater que la réalité n’a pas tout à fait correspondu avec cette prévision qui allait tellement de soi. « Malraux c’est Malraux », avait dit un jour le général de Gaulle, selon cette tautologie chère aux philosophes de Mégare qu’il affectionnait – encore une forme de redondance – ; si Malraux c’était Malraux, en effet, ce n’était pas un chef d’école.

Pour le dire d’un mot, on a très vite le sentiment que l’aventure de la revue tourne court, à partir du n° 5 en juin 1949 : il n’y aura que deux livraisons pour les six mois suivants, on saute ensuite de janvier (n° 8) à avril 1951 (n° 9), et la revue qui trouve sa routine à partir de son n° 10 (mai 1951) – avec, tout de même, plusieurs numéros doubles – la revue a quelque chose de routinier précisément, c’est-à-dire de refroidi et de désenchanté. Le début de la routine coïncide avec les élections législatives de juin 1951, dont on sait qu’elles briseront l’essor du RPF et marqueront pour lui le commencement de la fin.

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Le premier numéro de ces « cahiers mensuels destinés à la jeunesse intellectuelle », comme l’indiquent les mentions légales, apparaît donc en janvier 1949. Le rédacteur en chef en est Claude Mauriac, le fils de son père et l’ancien secrétaire particulier du général de Gaulle. Le numéro s’ouvre par un manifeste signé d’André Malraux, et qui s’intitule tout simplement « Culture ». La conclusion – faut-il dire la péroraison – en est célèbre : on peut dire qu’elle retraduit en termes malrauciens la « liberté de l’esprit » péguyste : « Peut-être serait-il temps de s’apercevoir que ce qu’on appelle culture, c’est d’abord la volonté de retrouver, d’hériter et d’accroître ce qui fit la noblesse du monde ». Parmi les auteurs au sommaire de ce premier numéro, outre le rédacteur en chef Claude Mauriac, Max-Pol Fouchet, Jean Amrouche, Roger Nimier, Stanislas Fumet, René Tavernier, Gaëtan Picon et Robert Poujade. On brûle de s’expliquer avec les adversaires, à la fois politiques et intellectuels (les sartriens d’une part, les communistes de l’autre des deux revues déjà citées, Les Temps modernes et les Lettres françaises) on les appelle, comme Claude Mauriac et sans trop d’illusions, à « un dialogue de bonne foi ». (Reste à savoir si le dialogue de mauvaise foi, s’il est peut-être plus efficace, mérite encore le nom de dialogue…)

On est frappé de voir, à tant d’années de distance, à quel point la politique avec son lot de contingences surchauffées parasite alors les esprits et obère ce qu’il est convenu d’appeler le débat intellectuel. Il est vrai qu’alors la guerre idéologique n’est pas une vue de l’esprit, mais une menace directe, et que les sophismes de Jean-Paul Sartre ou de Roger Garaudy sont comme l’avant-garde à Paris des orgues de Staline : quand Les Temps modernes tiennent leur conférence de rédaction au Flore ou aux Deux Magots, les blindés soviétiques stationnent en Thuringe, à trois cent cinquante kilomètres de Strasbourg. Restaurer la liberté de l’esprit, c’est d’abord combattre les raisonnements spécieux, captieux et pour finir criminels des communistes et de leurs séides, les fameux « compagnons de route » : la revue accueille ceux qui ont subi le joug totalitaire, les rescapés de ce qu’on n’appelait pas encore le Goulag : Jean Rounault [2] ou Julius Margolin [3], par exemple, ou encore Margarete Buber-Neumann, à travers le portrait que fait d’elle Geneviève de Gaulle qui l’a connue à Ravensbrück. La revue le publie dans son n° 4, en mai 1949, au moment où s’achève le procès Kravtchenko : c’est elle, « Grete Neumann » comme l’appelle Geneviève de Gaulle, qui, venue témoigner à ce procès célèbre, osera parler pour la première fois de la gémellité des deux systèmes concentrationnaires, le soviétique et le national-socialiste, elle qui, déportée au Goulag, avait été livrée par Staline à Hitler au moment du pacte germano-soviétique, en gage de bonne amitié.

Les auteurs de la revue ferraillent sans cesse sur tous les fronts contre le totalitarisme communiste, qu’il s’agisse de l’actualité (René Tavernier s’en prend par exemple aux « illusionnistes », comme le très oublié Gary Davis et son « gouvernement mondial » dont on parlait tant alors) ou du marxisme lui-même, de ses réalisations politiques comme de ses racines philosophiques : à des titres divers Raymond Aron et Roger Caillois s’y emploient, on encore Thierry Maulnier ou Jean-José Marchand. Le spectre des sensibilités, à l’image de ce que souhaitait le général de Gaulle pour le RPF, est aussi large que possible : s’il s’agit d’un rassemblement, il rassemble les antitotalitaires, de ceux qui se veulent de gauche, comme Max-Pol Fouchet ou Claude Mauriac lui-même, à ceux que, s’il faut à toute force latéraliser les esprits, l’on classera plutôt à droite, comme Louis Salleron ou Jules Monnerot.

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Une revue est d’abord une affaire de génération : dans le premier numéro, Max-Pol Fouchet nous dit qu’il a trente-cinq ans. C’est en effet l’âge moyen de ces « jeunes maîtres », comme disait Julien Benda, les grands aînés comme Malraux ayant moins de cinquante ans et les jeunes cadets, comme Robert Poujade, à peine plus de vingt. On ajoutera quelques ancêtres – on le prendra au sens de « grands ancêtres » – comme Jean Paulhan qui ne dédaigne pas écrire à la revue comme on dépose sa carte.

S’agissant de l’art, et c’est à ce moment-là comme on sait l’occupation principale de Malraux, Liberté de l’esprit en parle souvent : Malraux lui-même, qui donne des inédits, ou bien ses commentateurs, Gaëtan Picon, Claude Mauriac ou ce Louis Sigean qui est je crois, monsieur le ministre, comme un autre vous-même. Quoiqu’il parle de « psychologie de l’art », on voit bien que ce qui intéresse Malraux est beaucoup plus la métaphysique de l’acte créateur, ce qu’il appelle la « création artistique », soit la capacité de l’homme à démentir le néant – ce néant à quoi voudrait le réduire le totalitarisme.

La liberté est la condition même de l’art : dans le n°  2 (mars 1949), Stanislas Fumet écrit aux totalitaires : « L’art n’est pas libre de vous obéir : ce n’est donc pas nous, écrivains, artistes, qui refuserions la servitude qu’on nous promet, c’est l’essence de l’art, la pureté de son intention, qui s’y dérobe ». Ce n’est pas Jósef Czapski, peintre et écrivain polonais que publie la revue dans son n° 15 (novembre 1950) qui s’inscrirait en faux contre ce postulat ou plus exactement, si l’on nous permet un instant de jargon philosophique, ce réquisit. L’art est le contraire d’une vue de l’esprit (d’autant que ce qu’on appelle « vue de l’esprit » n’a rien de visionnaire ni rien de spirituel). Il appartient à un poète, Francis Ponge, d’en faire la démonstration dans un des derniers numéros de la revue, le n° 37, en janvier 1953, à propos de Georges Braque : « Rien n’est plus français que Braque et c’est un organe essentiel de notre patrie que nous vous confions », écrit-il aux Japonais à l’occasion d’une exposition de Braque à Tokyo.

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La liberté de l’esprit est pour la revue qui porte son nom une mobilisation générale de tous les esprits, de tous les talents de toutes les époques : c’est ainsi que l’on publie des inédits de Tocqueville, de Sainte-Beuve, de Renan, de Georges

Sorel, de Charles du Bos, d’André Gide, et qu’au besoin on les fabrique, comme ces « pages retrouvées » du cardinal de Retz que l’on doit à Roger Nimier. C’est ici qu’il faut dire un mot de celui qui, en dehors de Malraux, aurait semblé le chef de file tout désigné de l’aventure. Seulement nous parlons d’histoire, et l’histoire ne s’écrit pas au conditionnel passé. C’est lui, Roger Nimier,  qui en 1947 (il a vingt-deux ans), écrit à Malraux pour lui demander si « un gaullisme d’extrême gauche est possible » ; Malraux lui répond, à en-tête du secrétariat général du RPF, que « faire un gaullisme d’extrême gauche n’est pas facile en effet. Faire autre chose non plus ; et alors ? » Le « et alors ? » est pour finir très malraucien – et très gaulliste. Après des textes que l’on dira polémiques, « Le Choix des victimes » en février 1949 (n° 1) ou « Les Girondins » en mars (n° 2), Nimier prendra du champ, parlera de Bachelard, de Paulhan, de Ponge, de Larbaud, de T.S. Eliot – ce qui ne l’empêchera nullement, au détour d’une note, de ridiculiser Simone de Beauvoir ou de faire un pied de nez à Aragon.

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Comme il sied à une revue littéraire, on célèbre les anniversaires : les 150 ans de Victor Hugo sont le prétexte d’une enquête auprès des écrivains, dont on publie les réponses : Claudel, Mauriac, Cocteau, Senghor, parmi vingt autres dans le n° 28 (février 1952). Plus strictement politique, l’enquête sur « la bombe et la liberté », en septembre 1950 (n° 13) suscite les réponses de Jules Roy, Julien Gracq, Émile Henriot, Albert Béguin, Joë Bousquet. Parmi les noms des écrivains invités, plus ou moins souvent, on relèvera ceux de Léon Werth, Daniel-Rops, Jean Grenier, Emmanuel Berl, Denis de Rougemont et parmi les étrangers, ceux de Karl Jaspers ou d’Arnold Toynbee. Des poètes envoient leurs poèmes : Supervielle, Pierre Jean Jouve, Senghor, Pierre Emmanuel ; ou encore « La société du génie », ce que Ponge écrit de Rameau, bien que ce ne soit pas un poème – encore que…, et, dans les derniers numéros, comme l’illustration du programme de ce colloque nous le rappelle, des pages d’un nouveau moraliste à la mode, Cioran.

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Nous avons bien conscience que ces propos n’ont rien d’exhaustif mais il nous faut choisir entre être juste à l’égard des auteurs de la revue et être supportable par nos auditeurs, à qui nous n’avons décidément pas le cœur d’infliger ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à la récitation d’un annuaire. Parmi les paralipomènes, soit les choses oubliées et cependant mémorables, on notera tout de même les réflexions sur l’art mexicain de Jacques Soustelle dans le n° 31-32 (mai-juin 1952) ou encore la lettre du P. Couturier sur l’art noir dans le n° 38 (février 1953).

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On retiendra de cette aventure de Liberté de l’esprit que, n’en déplaise à ses adversaires, cette revue fut bien moins une revue contre-idéologique que le contraire d’une revue idéologique – en quoi elle n’a pas été infidèle à son titre. Elle ne s’interdit rien, ni personne : la critique littéraire ne doit pas aller chercher ses critères ailleurs que dans la littérature, soit dans la morale ou dans la politique, et c’est ainsi que Jacques Robichon défend Roger Peyrefitte (n° 13, sept. 1950) ou Jacques Chardonne (n° 22, juin 1951). C’est le même Jacques Robichon qui ira rendre visite à Ernst Jünger en Allemagne et publiera sa première interview depuis la guerre (n° 35, novembre 1952) – mettant fin à la quarantaine que les épurateurs superpatriotes lui avaient imposée de ce côté-ci du Rhin. Tandis que dans le n° 6 (été 1949) Henri Jeanson étrille Armand Salacrou (« Nous autres écrivains progressistes… »), dans le n° 37 (janvier 1953), Emmanuel Berl évoque longuement son ami Drieu La Rochelle et que Jules Monnerot analyse L’Avenir de l’intelligence de Maurras (n° 36, novembre 1952). S’il ne s’agit à aucun degré de subordonner la littérature à la politique, comme prétendent le faire, sous prétexte d’« engagement », les écrivains dits « de gauche », peu ou prou à la remorque du parti communiste, il ne s’agit pas non plus, à l’inverse, de se désintéresser de la politique qui est « un sujet comme un autre », ainsi que le rappelle Jules Monnerot au moment où la Nouvelle Revue Française reparaît (n° 37, janvier 1953), non sans donner au passage un léger coup de patte aussi amical que prophylactique à Jean Paulhan qui en reprenait la direction. La politique est même, ajoute Monnerot, « un sujet qui, aujourd’hui, sollicite l’écrivain plus qu’un autre, parce qu’il est plus vivant, et que la littérature doit être une forme dont la matière est la vie ». Ce qui ramène l’écrivain à sa vocation de chroniqueur universel : que si le monde, comme le définissait Wittgenstein, est « tout ce qui arrive », alors il appartient à l’écrivain de s’occuper incessamment du monde, de tout ce qui arrive, et à qui par exemple mieux qu’à un écrivain peut-on demander de parler de la guerre de Corée, quand elle fait rage – surtout quand cet écrivain est un officier d’aviation, ancien bombardier dans la RAF, et qu’il revient de là-bas : c’est ainsi que Jules Roy fait l’ouverture du n° 39 (mars-avril 1953) sur « la guerre aberrante ».

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L’écrivain ni l’artiste n’ont besoin de « s’engager » en dehors de leur art : leur art est un engagement total, c’est eux qui sont à son service et non l’inverse. Et c’est leur art qui leur permet, ou mieux qui leur intime, de s’occuper de tout. L’esprit, dans sa liberté, souffle où il veut.

[1] Robert Poujade, qui présidait le colloque en sa qualité de « grand témoin » et dernier survivant de la rédaction de Liberté de l’esprit ; il signait ses articles ou bien de son nom, ou bien de son pseudonyme de Louis Sigean.

[2] Jean Rounault, Mon ami Vassia. Souvenirs du Donetz, Le Bruit du temps, 2009

[3] Julius Margolin, Voyage au pays des Ze-Ka, Le Bruit du temps, 2010

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