Dossier thématique : l’unification de la Résistance

Document : affiche des Forces françaises libres dessinées, 1944

Affiche des Forces françaises libres dessinées, 1944

© Knopf

Dès juin 1940, certains Français refusent avec force l’Occupation et le régime de Vichy, au péril de leur vie, le plus souvent par des actes individuels ou des manifestations collectives comme celle du 11 novembre 1940 à l’Arc de Triomphe à Paris.

Les premiers journaux clandestins ne tardent pas à circuler. Certains comme « Défense de la France » ou « Combat » donneront naissance à des mouvements de Résistance.

Progressivement les mouvements de Résistance se développent dans une France traversée par la ligne de démarcation jusqu’en novembre 1942 : en zone libre avec « Franc-Tireur », « Combat » ou « Libération »,  comme en zone occupée avec « Libération-Nord », « Organisation Civile et Militaire » ou le Front National communiste.

Ces mouvements  fournissent des renseignements militaires sur l’occupant, multiplient les sabotages et informent la population sur la réalité de la collaboration.

A partir de 1943, des milliers de jeunes Français refusent le Service du Travail Obligatoire en Allemagne et gagnent les maquis. Cet apport de forces nouvelles va étendre la lutte armée sur tout le territoire français. La constitution des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) en 1944 témoigne de l’unification de la Résistance française.

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