Historique de la Fondation

Une association indépendante de toute appartenance politique

Une fondation reconnue d’utilité publique

La mission de la Fondation Charles de Gaulle

Une association indépendante de toute appartenance politique

Quelques mois après avoir quitté le pouvoir en 1969, le général de Gaulle décide de la création d’un centre de documentation et de recherches auquel il lègue une partie de ses archives afin que l’exemple laissé soit « source d’ardeurs nouvelles ».

Il marque sa préférence pour un Institut, association privée régie par les dispositions de la loi de 1901, formule juridique assurant l’indépendance à l’égard des partis. En avril 1970, il arrête lui-même la liste des fondateurs et le 20 février 1971 l’Institut Charles de Gaulle est créé. Il est successivement présidé par André Malraux, Gaston Palewski puis Geoffroy Chodron de Courcel. Pierre Lefranc en tant que Secrétaire Général et vice-Président, animera l’Institut jusqu’en 1991.

Une fondation reconnue d’utilité publique

En septembre 1991, afin de pérenniser son action et de garantir son indépendance financière, l’Institut donne naissance, sans pour autant disparaître, à une Fondation. Pierre Lefranc négociera auprès du gouvernement de Michel Rocard l’attribution d’une dotation de l’Etat permettant l’établissement de la « Fondation Charles de Gaulle » reconnue d’utilité publique par décret du 22 septembre 1992.
Fondation et Institut sont successivement dirigés par le général Pierre Messmer, le général Jean Simon, Jean Foyer – conjointement avec l’amiral Debray – Yves Guéna, Pierre Mazeaud et Pierre Lefranc.
Fin 2005, la fusion entre l’Institut et la Fondation est effectuée simplifiant ainsi les structures administratives.

La mission de la Fondation Charles de Gaulle

La mission assignée à la Fondation Charles de Gaulle découle de celle qui avait été confiée à l’Institut Charles de Gaulle à sa création 1971:

servir la mémoire du général de Gaulle, faire connaître, tant en France qu’à l’étranger, l’exemple qu’il a donné et les enseignements qu’il a laissés par ses actions et par ses écrits pour la défense des valeurs qui sont le patrimoine commun des Français.

A cette fin, la Fondation met en œuvre les moyens visant à permettre :

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La recherche et la conservation de tous documents écrits ou audiovisuels, témoignage de toute nature et de les mettre à la disposition des chercheurs et du public

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La conservation, l’acquisition, la gestion de tout bien, meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, ayant un lien avec l’œuvre, la vie et le souvenir du général de Gaulle

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L’encouragement des travaux, recherches et publications, notamment par l’action de bourses d’études

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L’édition et la publication d’ouvrages de référence et de périodiques

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L’organisation de colloques, conférences, cycles d’études

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L’organisation d’expositions permanentes ou temporaires

L’action de la Fondation s’inscrit également dans une perspective mémorielle (celle de la mémoire combattante, de l’Homme du 18 juin, du chef des Français libres et du fondateur de la Ve République). C’est pourquoi, elle participe aux grandes commémorations gaulliennes, conçoit et réalise des manifestations en France et à l’étranger et s’attache à conserver et à ouvrir au public les « lieux de mémoire » gaulliens.

 

Aujourd’hui, afin de toucher un public toujours plus large, la Fondation s’ouvre aux nouveaux modes de communications et à l’utilisation des nouvelles technologies ; c’est ainsi qu’elle s’est donnée les moyens d’assumer une politique ambitieuse visant à doter les « lieux gaulliens » des équipements muséographiques les plus contemporains à Lille, Paris ou Colombey-les-deux-églises. Par ailleurs, ne pouvant financer à elle seule de tels projets, la Fondation, quand elle n’est pas maître d’ouvrage, garde un magistère moral et une présence garantissant la continuité de sa mission originelle.

 

Mais les objectifs de la Fondation visent aussi à  inscrire  celle-ci dans l’avenir et à l’institutionnaliser : en effet, si la Fondation se doit de porter un discours sur l’histoire et la mémoire, elle peut associer le nom du Général aux préoccupations les plus contemporaines, notamment dans les pays où l’action  de Charles de Gaulle a particulièrement marqué les esprits (en soulignant l’actualité des valeurs qui irriguent la pensée et l’action du Général). Et actualiser l’action du Général dans les pays qu’il a marqué de son empreinte, c’est, en définitive, être au service de la France.

 

Dans ce but,  il s’agit pour la Fondation de  fédérer ses partenaires institutionnels et privés à travers des projets porteurs,  notamment à l’étranger, (impliquant les élites émergentes publiques et privées  pour les convaincre de la légitimité de la mission de la Fondation) afin de garantir sa pérennité en lui assurant les moyens de ses actions.

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