Lors de la bataille de Verdun, Charles de Gaulle est fait prisonnier.

Document : le capitaine de Gaulle en captivité à Sczucszyn, 1916

 

 

 

De Gaulle prisonnier

© Bridgeman-Giraudon

Ramassé par une patrouille ennemie après le combat de Douaumont, le capitaine de Gaulle reprend connaissance dans un hôpital à Mayence avant d’être conduit en captivité au camp d’Osnabrück en Allemagne.

Commencent alors trente-deux mois d’une éprouvante captivité qui le conduiront successivement à Neisse, Sczucsyn, Ingolstadt, Rosenberg, Passau, Wülzburg et Magdebourg. Prisonnier, de Gaulle relit les auteurs grecs et latins, dépouille la presse allemande et organise, dès qu’il le peut, des conférences historiques ou philosophiques pour ses compagnons.

Mais le capitaine de Gaulle n’accepte pas son état de prisonnier, « le pire de tous, pour un officier français » et multiplie les évasions pour rejoindre le front. A cinq reprises, il s’évade, il est à chaque fois repris, ce qui lui vaut la forteresse et le camp de représailles.

Interné à Ingolstadt, en Bavière, au Fort 9 réservé aux récidivistes de l’évasion et aux irréductibles, il partage sa détention avec le commandant Catroux et le futur maréchal Toukhatchevsky, et trouve dans la camaraderie son « meilleur réconfort ».

Le capitaine de Gaulle n’est finalement libéré qu’avec l’armistice du 11 novembre 1918 qui met fin à la guerre.

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