Blessé trois fois pendant ses 19 mois de campagne et ayant reçu 3 citations dont une de l’armée pour sa conduite à Douaumont, le capitaine de Gaulle ressent à l’approche de l’armistice (11 novembre 1918) la frustration de ne pas avoir pu participer à la Victoire, les armes à la main.
« C’est pour moi un chagrin qui ne s’éteindra qu’avec ma vie. » écrit-il dans une lettre adressée à sa mère, peu avant sa libération.

Au début du mois de décembre 1918, de retour en France, il retrouve les siens : ses parents, ses trois frères (qui ont tous combattu jusqu’à la fin de la guerre) et sa sœur.

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