La souveraineté en matière militaire constitue une priorité pour le Général, pour qui il est essentiel que la France soit une puissance nucléaire autonome. L’OTAN, à laquelle la France appartient depuis 1949, ne lui laisse de son point de vue qu’une souveraineté limitée. C’est pourquoi, après avoir retiré les forces navales françaises du commandement de l’OTAN à partir de 1959, De Gaulle parachève cette évolution en quittant le Haut commandement intégré de l’OTAN en mars 1966.

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