Après l’échec du RPF aux élections de 1951 puis son progressif délitement, le Général de Gaulle semble plus isolé politiquement que jamais.

Malgré quelques succès, comme le rejet de la Communauté européenne de défense le 30 août 1954, l’avenir politique du Général semble limité. Peu d’hommes restent alors à ses côtés, comme Olivier Guichard ou Jacques Soustelle, et le Général vient rarement à Paris, rue de Solférino, au siège du RPF, privilégiant de longs séjours à Colombey les Deux-Eglises.
Seules les circonstances de mai 1958 contraindront les chefs de partis de la IVe République à faire appel à lui.

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