Faute d’avoir parrainé des candidats aux élections législatives d’octobre 1945, Charles de Gaulle, chef du gouvernement, se trouve progressivement isolé face à une Assemblée élue dont les grands partis, en particulier le parti communiste, lui sont de plus en plus hostiles : SFIO et PCF souhaitent refermer la parenthèse gaulliste et empêcher le Général de peser sur le travail de l’Assemblée constituante.
Sa démission est la conséquence de ce conflit : le MRP, proche du Général, privilégie alors le compromis avec la gauche dans le cadre du tripartisme.

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