Le 14 juillet, l’armistice est signé à Saint-Jean-d’Acre entre les autorités vichystes de Syrie et les Britanniques. Les termes de cet armistice sont aussitôt rejetés par le Conseil de Défense de l’Empire. Le 21, le général de Gaulle informe M. Lyttleton, ministre d’État britannique en résidence au Caire qu’il rejette les dispositions de l’armistice de Saint-Jean-d’Acre, lesquelles équivalent à l’abandon du Levant français à l’Angleterre. Trois jours plus tard, les accords De Gaulle-Lyttleton organisent la coopération franco-britannique au Proche-Orient en sauvegardant les intérêts français.

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