DISCOURS PRONONCÉ PAR RENÉ CARNOY, MAIRE DE MONTCORNET,
À L’OCCASION DE LA VISITE DU GÉNÉRAL DE GAULLE,
LE 11 JUIN 1964

Monsieur le Président de la République, Messieurs les Ministres,

Mesdames, Messieurs,

Mon Général,

Lors de l’organisation de votre voyage officiel dans notre Département de l’Aisne, vous avez eu la délicate pensée de porter votre choix sur notre petite cité pour un court séjour.

Séjour trop court à mon sens, Monsieur le Président de la République, qui me permettra cependant de vous exprimer l’insigne honneur que j’en ressens, avant l’expiration de mon mandat municipal.

Ce choix, cette distinction, j’en suis persuadé, ne manqueront pas d’être hautement appréciés par la grande majorité de mes concitoyens dont la présence, ici-même, constitue un témoignage de reconnaissance envers le Chef suprême de la nation française, dont vous êtes Monsieur le Président, la plus éminente incarnation.

Situé sur la route traditionnelle des invasions, dont je veux considérer la dernière comme définitive à tout jamais, Montcornet, dont la région avoisinante a dû laisser dans votre mémoire de biens pénibles souvenirs, aspire avec l’active et dévouée collaboration de nos services administratifs, à la réalisation rapide de ses projets de modernisation en cours.

Par ailleurs, n’est-il pas immensément plus réconfortant de voir le pacifique défilé de ces touristes étrangers venus prendre contact avec nos compatriotes pour une meilleure compréhension des hommes, dans un esprit de confiance, de fraternité et de Paix.

Monsieur le Président, je vous renouvelle, au nom de mes collègues du conseil municipal et de mes concitoyens, tout l’honneur que vous procure votre visite effective dans notre cité et clôturerai mes souhaits de bienvenue en vous disant, avec toute la déférence et la reconnaissance qui vous sont dus :

Vive Monsieur le Président de la République française,

Vive la République

Vive la France

Et Vive Montcornet.

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