Jean-Paul Ollivier, Le Bateau du père, Edition Coop Breihz, 2020. Compte rendu de lecture par Jacques Godfrain

Il fallait que ce soit un Breton qui écrive ce remarquable roman historique au titre un peu mystérieux, Le Bateau du père. Parce que l’âme bretonne ressort à chaque page.

La Bretagne et ses marins est le premier personnage de cette histoire extraordinaire.

Le deuxième personnage, c’est un petit groupe de navires commerciaux, l’Andrea Doria, éperonné par un paquebot suédois et le sauveur, L’Ile de France, extraordinaire navire qui fut, pendant des années, l’honneur de la marine marchande française. Et enfin, troisième figure de cette merveilleuse aventure, cette belle actrice américaine et son fils, qu’un véritable miracle a sauvé de la noyade.

Les trois acteurs nous remplissent d’émotion et de surprises en tous genres. Entrer dans ce livre est, dit-on un très beau geste, mais le parcourir est un régal pour ceux qui ont l’esprit d’aventures.

Jean-Paul Ollivier attend la fin de l’ouvrage pour nous révéler le secret du titre.

Le rôle joué par son père fut déterminant ; je laisse aux lecteurs le soin de le découvrir.

Membre de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle, l’âme de ce Breton de grand talent apparaît sans cesse, pleine de fierté et de caractère.

Merci à notre compagnon, Jean-Paul Ollivier, de nous offrir cette belle pièce, avec ces trois acteurs principaux, l’âme bretonne, les navires et les personnages masculins et féminins, remplis d’émotion et de farouches certitudes.

Jacques Godfrain

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