LA PEINE ET LA RECONNAISSANCE DES FRANÇAIS DANS LES LIVRES DE CONDOLÉANCES

« La participation des jeunes à l’émotion du peuple entier, l’élan de ces jeunes vers ce Charles de Gaulle dont ils semblaient soudain réaliser à quel point tant de ses aspirations et de ses exigences correspondaient aux leurs, furent peut-être les phénomènes les plus bouleversants et les plus parfaits que nous ayons connus durant ces jours où tout fut bouleversant et où tout fut parfait.

À travers les douze garçons de Colombey n’est-ce pas la jeunesse de France qui a porté Charles de Gaulle à sa dernière demeure ? Non pour l’y ensevelir. Mais avec le geste du paysan qui confie à la terre son espérance des lendemains. »

Michel Droit, Le Figaro

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