Comme chaque année, des étudiants en première année à Sciences Po Paris ont réalisé un stage civique au sein de la Fondation Charles de Gaulle, accompagnés par Laurence Négri, directrice des projets pédagogiques de la Fondation. Parmi les tâches qui leur ont été confiées, ils ont notamment participé à la conception et à l’organisation d’un jeu de piste « Dans les pas de Charles de Gaulle » à l’adresse des lycéens.

Découvrez ci-dessous leurs témoignages et retours d’expérience :

Ce mercredi 19 mai, en tant que stagiaires de Sciences Po à la Fondation Charles de Gaulle nous avons été chargés d’animer et de guider le jeu de piste d’élèves de Terminale sur les traces du Général de Gaulle à Paris. Cela a été ma première expérience concrète, en tant que superviseure et représentante d’une organisation, au contact d’élèves. Un peu effrayée au début, timide à l’idée de guider ces jeunes d’un âge quasiment similaire au mien et ne sachant évaluer ma capacité à gérer le groupe tout en apportant des connaissances historiques, le jeu de piste s’est finalement extrêmement bien déroulé et s’est révélé très enrichissant à la fois pour moi et, je l’espère, pour les élèves eux-mêmes. J’ai en effet pu développer ma patience et découvrir la nécessité d’expliciter mes propos afin de les rendre intelligibles à un public extérieur tout en apprenant moi-même des interactions avec le groupe qui semblait très intéressé par le sujet, ayant suivi au lycée le module Enseigner de Gaulle. Finalement, mon appréhension à l’idée de sortir de ma zone de confort en encadrant des élèves et en faisant preuve de pédagogie, s’est transformée en une réelle belle expérience, m’initiant au plaisir de transmettre des connaissances en voyant les yeux ravis des élèves et leurs questions pertinentes. Une source supplémentaire de réjouissance a été pour moi la possibilité de faire découvrir Paris à des jeunes de province n’y étant jamais allés, et d’avoir ainsi eu un petit rôle dans cette visite certainement marquante pour eux et participant à leur construction culturelle. Cela a réellement provoqué en moi l’envie de réitérer une telle mission lors du prochain jeu de piste du 10 juin 2021.

Madeleine Mendel

Stagiaire à la Fondation Charles de Gaulle

Le jeu de piste annuel de la Fondation Charles De Gaulle réalisé ce mardi 19 mai 2021, « Sur les pas du Général De Gaulle », a été une expérience clé, incarnant parfaitement les valeurs que j’ai souhaitées promouvoir à travers mon parcours civique. Étudiante de première année à Sciences Po Paris, mon cursus universitaire est rythmé par un ensemble de missions associatives au profit d’un public visé, dont fait partie mon stage à la Fondation Charles de Gaulle. Il me semble que l’éducation est un enjeu de citoyenneté important, permettant de sensibiliser les jeunes à l’histoire de leur pays, à la valeur clé de la citoyenneté, et leur permettre d’ouvrir leurs horizons et ainsi les portes au changement et au progrès. La figure de Charles de Gaulle, figure de détermination, de loyauté et d’implication, incarne une période importante de l’histoire de la France, dont la transmission et la mémoire sont essentielles. C’est ainsi à travers ce jeu de piste, qui a rassemblé une centaine d’élèves de terminale venant de l’Académie d’Amiens, que j’ai pu m’investir concrètement en servant de guide animateur tout au long de la journée. C’est par l’apprentissage de la vie et des actions du Général de Gaulle, à travers l’exploration de différents sites historiques tels que l’Hôtel de Ville, Notre-Dame ou l’Historial à l’Hôtel des Invalides, que les élèves ont pu approfondir leurs connaissances sur ce personnage qui a fait la France. C’est avec grand plaisir et honneur que j’ai pu revêtir le rôle de transmetteur de savoir durant ce jeu de piste. Grâce à la Fondation, j’ai eu l’occasion de réaliser des missions concrètes auprès d’élèves, et je me réjouis d’avance de participer à l’organisation du prochain jeu de piste !

Olivia Rocco-Rech

Stagaire à la Fondation Charles de Gaulle

Ce jeu de piste sur les traces du général de Gaulle constitue un moment marquant de mon engagement à la Fondation Charles de Gaulle. J’ai été honoré de me voir confier une tâche aussi importante que celle de la transmission de l’héritage gaullien, vers les jeunes Français. Cette expérience est directement liée aux raisons qui ont motivé mon choix de rejoindre la Fondation. En effet, mon souhait était de participer à des actions de terrain, d’être en interaction avec un jeune public, afin d’honorer la mémoire du général de Gaulle, et de leur partager mon intérêt pour le gaullisme. J’ai été très heureux de constater la réceptivité des lycéens à mon action, qui m’a permis de donner un sens profond à mon engagement au sein de la Fondation Charles de Gaulle, prenant conscience de l’importance du partage dans le culte mémoriel des grands épisodes de notre histoire, et des grands hommes qui l’ont façonnée, dont le plus grand Français du XXème siècle est la parfaite incarnation.

Théo Chevalérias

Stagiaire à la Fondation Charles de Gaulle

Participer à l’organisation du jeu de piste sur les pas du Général de Gaulle m’a plongée directement dans le concret du parcours civique. Avec l’ensemble des stagiaires, nous avons travaillé sur des notices historiques à raconter aux élèves, ajusté le déroulé des énigmes et le minutage des trajets dans Paris, tout cela en deux journées particulièrement intenses. Prêts, nous avions toujours la crainte qu’une météo pluvieuse, des retards sur les bus ou une manifestation ne perturbent le parcours rigoureusement minuté. Mais tout se déroula pour le mieux : les élèves de mon groupe, nommé après le résistant Félix Eboué, étaient particulièrement intéressés et efficaces dans la résolution des énigmes autour de la vie du Général de Gaulle. C’était particulièrement stimulant et gratifiant de leur apporter des connaissances mais également de voir que l’engagement du Général de Gaulle en juin 1940 leur parlait et était un élément d’inspiration pour eux. Je souhaitais par mon parcours civique m’engager auprès d’élèves tout en cultivant mon goût pour l’histoire contemporaine, très marquée en France par la figure du général de Gaulle. En ce sens, ce jeu de piste est une première action de terrain réussie à laquelle je suis heureuse d’avoir contribué. Encadrer ce jeu de piste dans le cadre de mon stage à la Fondation Charles de Gaulle m’a permis d’agir concrètement en alliant deux intérêts qui m’animent, l’histoire du gaullisme et l’engagement auprès des jeunes.

Alice Ducasse

Stagaire à la Fondation Charles de Gaulle

La journée du mercredi 19 mai a été pour moi très riche d’enseignements et importante dans mon engagement. En effet, encadrer ce jeu de piste autour du Général de Gaulle dans Paris m’a permis de découvrir plusieurs aspects de la vie du général mais aussi des anecdotes historiques sur les différents lieux que nous avons présentés au cours du parcours. Ainsi, que ce soit sur la défense civile de Paris, sur l’histoire des locaux de la fondation ou sur les obsèques de Charles de Gaulle ce fut une journée riche en enseignement.

Dans un second temps, cette journée était pour moi tout ce que je recherchais dans mon engagement pour mon parcours civique au sein de la fondation Charles de Gaulle. En effet, cette journée et ce jeu de piste représentent à mes yeux un vecteur important de la transmission de la mémoire. Ce jeu de piste permet aux lycéens qui y participent de découvrir et de comprendre le Général de Gaulle, sa vision et son œuvre d’une manière bien différente qu’un cours magistral. De plus cette journée et ce parcours à travers la capitale permettent de rendre la mémoire vivante en parcourant les différents lieux importants. La lecture du témoignage de Charles Pegulu de Rovin devant l’Hôtel de Ville par les élèves permet à ce témoignage d’un combattant de la libération de Paris de prendre tout son sens mais aussi de faire réfléchir sur les engagements de ces hommes et femmes tout au long de la guerre.

En somme, et malgré une météo capricieuse, ce jeu de piste permet de rendre concret notre engagement au sein de la fondation pour la transmission de la mémoire gaullienne auprès des jeunes générations.

Nicolas Jeckel

Stagiaire à la Fondation Charles de Gaulle

Au terme de cette journée j’ai ressenti deux choses : d’abord une grande fatigue mais surtout un sentiment de satisfaction. Sentiment de satisfaction comparable à celui du devoir accompli. Mon devoir ici, était de prendre en charge un groupe de 15 élèves et d’être leur guide durant toute la journée.

Plus qu’une satisfaction, c’était un sentiment de plénitude qui m’a envahi. En effet, je me suis senti profondément heureux d’avoir pu accompagner ces élèves dans un riche parcours culturel sur les pas du Général. Puisque je n’ai que 18 ans, c’était bien une des premières fois que j’ai pu inverser le rôle de la transmission. Je n’étais plus l’élève qui écoutait ses professeurs ou les intervenants, j’étais l’intervenant qui avait la responsabilité de s’assurer que les élèves repartaient satisfaits et surtout que chacun avait appris de nouvelles choses. Mais la préparation de cette journée n’a pas été sans peines. Elle n’a pas non plus été exempte d’appréhensions, d’hésitations et de remises en question. Dans ma lettre d’engagement pour le parcours civique, j’évoquais l’amour de la transmission, mais au fond, rien ne me garantissait d’être à la hauteur. Rien ne me permettait d’affirmer avec certitude que j’étais capable de remplacer les intervenants que j’avais religieusement écoutés lors de mes sorties scolaires. Or une fois la journée achevée, mes inquiétudes et mes peurs se sont évaporées. Les compliments et les chaleureux remerciements adressés par les professeurs et les élèves à mon égard ont fini par avoir raison de ces appréhensions. Je me suis donc senti fier, et soulagé d’avoir rempli ma mission.

Je voudrais terminer sur une anecdote amusante : Lorsque nous attendions dans la Cour d’honneur des Invalides, deux élèves m’ont demandé pourquoi j’étais ici. J’ai donc naturellement répondu que je réalisais un stage dans le cadre de mon parcours civique à Sciences Po. Elles m’ont donc rétorqué « Ah mais donc ce n’est pas voulu tu n’as pas eu le choix. ». Alors j’ai souri puis je me suis tu, mais la prochaine fois je répondrai « Si ce que je fais ne me plaisait pas, je ne serais pas en face de vous ».

Édouard Goussot

Stagiaire à la Fondation Charles de Gaulle

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