Le récit de Claudine Monteil sur Marie Curie et ses filles s’adresse à des lecteurs et lectrices appartenant à des mondes très divers.
D’abord citons les scientifiques, les chercheurs , les inventeurs… ils y trouveront une parfaite justification à leur engagement pour le savoir et la connaissance.
Ensuite les passionnes de géographie qui en apprendront encore plus qu’ils n’en savent, sur la Pologne, les États-Unis, le Canada, l’Amérique Latine, la Suisse, les régions françaises, dont la Bretagne, la Côte méditerranéenne, Paris et sa banlieue, les Alpes…
Et puis les politiques qui verront à quel point une décision, d’apparence anodine, peut avoir de lourdes conséquences, bien plus tard, au-delà de l’horizon lisible.
Sans oublier les militaires qui devront travailler en étroite collaboration avec les scientifiques.
Et surtout les Hommes et les Femmes de conviction qui veulent traduire dans la réalité concrète leurs rêves d’inventions.
Ils y trouveront les raisons du refus de l’entrée des femmes dans telle académie, alors qu’elles sont acceptées dans d’autres. Enfin tous ceux et celles qui cherchent à éclairer les raisons pour lesquelles des millions de terriens admirent à ce point l’action et la clairvoyance du général de Gaulle.
Sans omettre ceux qui cherchent à comprendre l’inexplicable du nazisme et du communisme.
Et enfin, tous ceux qui veulent donner un sens aux mots progrès, liberté, espérance, humanisme…
Et ils sont tellement nombreux !

Jacques Godfrain
Président d’honneur de la Fondation Charles de Gaulle

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