LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, UNE CLÉ DE L’INDÉPENDANCE
ET DE L’ATTRACTIVITÉ DE LA FRANCE

par Jean-Marie Dedeyan
Vice-président de la Fondation Charles de Gaulle

Après la formation du nouveau gouvernement et le renouvellement de ses députés à l’Assemblée nationale, la France va devoir engager un programme de réformes et de restructurations. Il lui faut restaurer sa compétitivité et son attractivité dans un monde soumis à un ensemble de facteurs qui interagissent : mondialisation des échanges commerciaux, mutations technologiques, diminution des emplois peu qualifiés dans plusieurs secteurs, évolutions démographiques, perturbations climatiques, effets d’une pandémie de grande ampleur, tristes conséquences de la récente invasion de l’Ukraine par la Russie, tentatives de manipulation de l’information, rivalités géostratégiques qui, du Pacifique à la Méditerranée en passant par l’océan indien, fragilisent la stabilité et la sécurité de plusieurs régions de notre planète…

De la majorité à l’opposition, du patronat aux syndicats et dans ce qu’il est convenu d’appeler « les forces vives », de nombreuses voix s’élèvent depuis plusieurs mois pour souligner la nécessité d’un redressement de notre Pays dont la place au rang des grandes puissances se trouve même, désormais, remise en cause selon les « déclinistes » et certains de ses concurrents.

Pour réussir, l’effort de la France devra être aussi celui des Françaises et des Français. Il devra porter, notamment (1), sur une modernisation de nos entreprises, un effort de rationalisation de la production, une simplification des procédures administratives, une relocalisation de l’industrie haut de gamme et sur des investissements dans des secteurs où notre indépendance est la plus menacée (santé, nouvelles technologies, semi-conducteurs, métaux spéciaux, informatique quantique, agro-alimentaire…).

Investir dans ces domaines c’est alimenter comme il faut le moteur de la croissance économique et de la productivité d’une France soucieuse de son avenir. Et ces investissements sont essentiels pour éviter à notre Pays de fragiliser sa souveraineté en restant soumis au bon vouloir de fournisseurs étrangers portés par une demande mondiale et dont certaines innovations peuvent constituer un défi de compétitivité pour nos entreprises.

Dans le même temps, il nous faut réorganiser la recherche et l’innovation, dont la crise sanitaire a mis en évidence les faiblesses tout en donnant l’occasion à plusieurs experts de s’exprimer dans le débat public.

Qu’il s’agisse des sciences du vivant, de recherche fondamentale ou de recherche appliquée à la santé, à l’alimentation, aux énergies, au climat, aux océans, à l’espace, à l’Intelligence artificielle, à l’informatique quantique, aux semi-conducteurs, aux technologies nouvelles, etc., les champs d’étude et d’expérimentation de nos chercheurs sont innombrables et offrent à notre pays de nombreuses perspectives d’innovation, d’activités créatrices d’emploi et dès lors  de mieux être à nos concitoyens.

La France dispose de structures publiques et privées de réputation internationale, en particulier le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), l’Institut Pasteur, l’Institut Curie, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), l’Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales (ONERA), l’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA), l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER), l’ Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), l’ Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR), l’ Institut de Recherche pour le Développement (IRD), l’ Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie (ADEME), l’Agence Nationale de la Recherche (ANR),… Ses grandes écoles et ses universités accueillent des équipes d’enseignants-chercheurs qui participent activement à des programmes de recherche de qualité et à la formation des jeunes scientifiques.

Les activités de recherche et développement en France emploient 441 500 personnes en équivalent temps plein (60 % dans les entreprises, 40 % dans les organismes publics et les administrations).

Avec, à son palmarès, 65 prix Nobel en cent ans et un tiers des médaillés Fields issus de ses laboratoires, la Recherche française es l’une des meilleures. Ouvertes sur le monde, ses écoles doctorales dans les différentes disciplines accueillent 41 % d’étrangers selon le ministère de la Recherche; et 54 % des publications scientifiques françaises sont le résultat d’une collaboration internationale, notamment européenne.

Mais, tout en conservant un niveau d’excellence reconnue dans le monde entier, la France perd progressivement du terrain dans la recherche internationale. Dans le seul domaine des publications scientifiques, elle est ainsi passée, en dix ans, du 5e au 8e rang, derrière la Chine, les Etats-Unis, le Royaume Uni, l’Allemagne, le Japon, l’Inde et l’Italie.

Il n’est, certes, pas possible de couvrir tous les domaines. Cependant, ce recul peut s’expliquer par la fragmentation des organismes de recherche et par la faiblesse de la part de notre produit intérieur brut consacrée à la recherche : en 2017, l’effort de recherche de la nation, avec une dépense intérieure de recherche et développement de 50,6 milliards d’euros, s’est  élevé à 2,21% (selon les chiffres publiés sur le site publication.enseignementsup-recherche.gouv.fr). Certes, il se situe au-dessus de la moyenne des 28 pays de l’Union européenne (2,06 %), du Royaume-Uni (1,66 %) ; mais il reste inférieur à celui de l’Allemagne (3,04 %), des Etats-Unis (2,79 %) et de certains pays d’Europe du nord comme la Suède (3,40 %) et la Finlande (2,76 %). Et pour le seul secteur de la santé, les crédits ont diminué de 28 % en France tandis qu’ils augmentaient de 11 % en Allemagne et de 16 % au Royaume-Uni.

Des scientifiques de renom, notamment un collectif de quinze membres de l’Académie des sciences, se sont exprimés, à la fin de l’année dernière dans le journal Le Monde, sur la nécessité de réorganiser la recherche,   d’en réaménager la gouvernance, d’en consolider les choix scientifiques, de développer les liens public-privé, de redonner de l’attractivité aux carrières scientifiques pour freiner le départ d’une partie de nos chercheurs attirés par de meilleures conditions de travail et de rémunération à l’étranger, et de remédier à l’affaiblissement de la culture scientifique, marquée notamment par une baisse sensible du niveau des élèves en sciences et en mathématiques.

D’autres experts soulignent que, si le numérique est l’une des forces de transformation les plus puissantes de notre pays, l’évolution rapide des technologies, la maitrise de données innombrables mais capables de nourrir l’intelligence artificielle pour le bien de tous (mais parfois aussi pour leur mal) et la nécessité de garantir notre souveraineté numérique (2) doivent conduire au développement d’infrastructures de communications solides et capables de résister à des manœuvres hostiles importantes et soudaines. Face à la montée des risques, la sécurité des systèmes d’information est donc une impérieuse nécessité.

« L’innovation entraine l’économie ; elle oriente la production ; elle la stimule. C’est elle qui crée les nouveaux emplois. C’est elle qui améliore les conditions de travail. C’est elle qui élève le niveau de vie », soulignait déjà Michel Maurice-Bokanowski, ministre du Général de Gaulle dans le gouvernement de Michel Debré (1960-1962), lorsqu’il présidait, quelques années plus tard, la commission d’études de l’Union des Démocrates pour la République (UDR) chargée des questions scientifiques.

Le Général de Gaulle, pour sa part, ne considérait pas la recherche comme une activité parmi d’autres. Comprenant que la science risque de disparaitre si elle n’a pas de moyens humains et financiers, il décide dès son retour en 1958 de faire de la recherche une priorité nationale.

En dix ans, sous son impulsion et avec l’appui constant de ses premiers ministres Michel Debré puis Georges Pompidou, la France de la recherche se hisse au deuxième rang du monde occidental, derrière les Etats-Unis selon un classement annuel de la revue NATURE. Aux yeux du Général, la recherche a un rôle dans la société et elle nécessite des choix politiques, ne serait-ce qu’en raison de ses implications économiques et sociales et de sa contribution à la Défense ; mais plus encore parce qu’elle est essentielle pour un pays qui cherche à modifier un rapport de forces qui ne lui est pas a priori favorable face à ses voisins ou à ses autres compétiteurs.

La recherche permet, ainsi, d’acquérir le degré de liberté nécessaire dans l’action, tout comme elle permet de modifier la donne. C’est donc un instrument de puissance. S’inspirer de l’esprit de 1958 en associant davantage les savants à l’élaboration des choix, à la définition des programmes, au contrôle de leur déroulement et de leurs résultats peut faciliter un nouveau départ et permettre à aux différentes disciplines scientifiques françaises de donner leur pleine mesure dans la compétition mondiale.

Il faut donc relancer la Recherche scientifique française, l’organiser en précisant les objectifs, le niveau de l’effort à accomplir, les partenariats à envisager, les ressources du potentiel intellectuel de nos chercheurs à mobiliser pour atteindre ces objectifs, les coopérations européennes à envisager… Il appartient aux gouvernants d’une part, de définir les enjeux stratégiques, les moyens et le délai nécessaire pour réaliser les programmes prioritaires de recherche à inscrire dans le futur plan de redressement et en suivre l’exécution, d’autre part de donner l’impulsion nécessaire à la mobilisation des équipes de chercheurs.

Présentant le numéro 12 des « Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle », édité en Mai 2003 pour rassembler plusieurs conférences organisées par la Fondation sur « Le Général de Gaulle et la recherche scientifique et technique », le Contrôleur général Jacques Perget (ancien directeur général de la recherche et de la technologie au ministère de la Recherche, de 1986 à 1988) évoquait déjà l’intérêt d’une réflexion approfondie sur les principaux volets de l’action conduite dans le domaine scientifique et technique sous la présidence du général de Gaulle : l’aéronautique et l’espace, l’électronique et l’informatique, le nucléaire, la santé, l’agronomie et les biotechnologies (3).

La Revue pour l’histoire du CNRS a, par ailleurs, publié en 1999 un article très intéressant de Pierre Lelong sur « Le Général de Gaulle et la recherche en France ». L’auteur, éminent scientifique formé à l’Ecole Normale Supérieure, universitaire de renom et membre de l’Académie des Sciences, a été conseiller technique au secrétariat général de la Présidence de la République du temps du Général de Gaulle. Il y assurait la relation entre l’Elysée, les ministères, la Délégation Générale à la Recherche Scientifique et Technique (DGRST) et le Comité Interministériel de la Recherche Scientifique et Technique (CIRST), présidé par le Premier ministre. Son regard sur la Recherche au début de la Ve République est donc chargé d’enseignements susceptibles d’éclairer la réflexion et l’action visant à remédier aux actuelles difficultés de la recherche française (4).

Celle-ci dispose heureusement de nombreux atouts pour retrouver son dynamisme et son attractivité. Le succès de notre politique spatiale n’est pas seulement celui du CNES. Il est celui d’un réseau de laboratoires (universitaires, CNRS, CEA) et d’entreprises industrielles dont la collaboration historique est l’une des forces du CNES.

Il en va de même pour de nombreux équipements de Défense, pour lesquels un solide partenariat permet à la France de déployer des matériels performants indispensables à sa politique de dissuasion et de présence ou d’intervention sur différents théâtres d’opération.

Les enseignements tirés de l’intervention des troupes russes en Ukraine ont, ainsi, conduit la Direction Générale de l’Armement à accélérer différentes études d’équipements (drones de contact et drones tactiques, systèmes de neutralisation de cibles…), à renforcer les capacités en munitions (5) et en matériels de soutien terrestre ou aérien, par exemple des nacelles de désignation laser et de ciblage à longue distance pour les Rafale de l’armée de l’Air et de la Marine nationale. De son côté, la filière aéronautique, dépendante de quelques matières premières fournies par des entreprises russes, notamment le titane et certaines terres rares, est amenée à rechercher de nouvelles sources d’approvisionnement.

Aucun Etat européen n’ayant aujourd’hui, à lui seul, la taille critique pour soutenir une stratégie d’innovation technologique et industrielle de Défense en termes de compétences et de compétitivité, il faut consolider la coopération européenne sur les programmes et veiller à ce que certains équipements (systèmes d’armes, aéronautique, etc.) soient moins dépendants de fournisseurs de composants étrangers pour leur approvisionnement.

Dans plusieurs autres domaines, la production scientifique de nos équipes de recherche atteint un niveau d’excellence, non seulement dans l’étude de la mer, des fonds marins et du climat  mais aussi dans le domaine médical et dans celui des nouvelles technologies.

L’émergence, ces deux dernières années, d’une trentaine de « licornes » françaises (6) atteste à la fois de la capacité d’innovation et du dynamisme de jeunes entrepreneurs de talent. En 2021, plus de 250 ‘’start-up’’ de deeptech ont, en outre, vu le jour en France. Leurs activités, qui constituent un outil utile de réindustrialisation et de souveraineté concernent la pharmacie, les biotechnologies, l’informatique quantique, et l’intelligence artificielle.

La France reste heureusement attractive. Elle continue à accueillir des investisseurs étrangers (plus de 5300 au cours des cinq dernières années) et, pour ne prendre qu’un exemple, les responsables de l’Etat ont lancé France 2000 pour créer et financer des filières d’avenir et des produits qui n’existent pas encore. Une telle incitation à la création et à l’innovation constitue à la fois un encouragement et un espoir pour ceux qui ont l’esprit d’initiative.

Le secrétariat général pour l’investissement, rattaché aux services de Matignon met en œuvre le financement de plusieurs programmes d’investissement en collaboration étroite avec les opérateurs de l’Etat chargés de financer les projets sélectionnés s’inscrivant dans les objectifs prioritaires.

C’est donc aux défis de l’organisation de la recherche, de son sous-financement, du soutien aux nouveaux acteurs susceptibles de conquérir les marchés émergents du secteur et au risque de complexité des procédures administratives imposées aux responsables de laboratoires qu’il faut d’abord répondre tout en veillant à un aménagement de l’enseignement et de l’apprentissage des sciences et de la méthode scientifique dans les cursus scolaires et universitaires.

Dans sa lettre politique mensuelle (7), l’ancien Premier ministre Michel Debré, estimait, en 1981, que « nos industries, orientées et soutenues par un pouvoir politique responsable, sont capables de rivaliser avec les meilleures… Des avions de combat à la fusée Ariane en passant par les satellites, les applications informatiques de Défense et les nouvelles technologies, les grands programmes de recherche n’ont pu parvenir au succès que parce qu’une volonté politique s’est affirmée pour qu’ils voient le jour ». Il soulignait en même temps qu’une politique fondée sur des programmes ambitieux permet à notre pays de modifier des rapports de force, de conserver la maitrise de son destin et de mieux tenir son rôle en Europe et sur la scène internationale.

Pour enrayer le risque d’un déclin de notre Pays dans les remous du XXIe siècle et faire face aux enjeux du futur, de nombreux domaines (8) méritent aujourd’hui, par conséquent, une impulsion politique. C’est à l’Etat, en concertation avec la communauté scientifique, d’en déterminer les modalités et d’encourager par des mesures appropriées les incitations et les soutiens (9) à octroyer aux équipes de recherche publiques et privées (y compris aux petites et moyennes entreprises) dès lors qu’elles montrent leur capacité et la pertinence de leur approche et de leur démarche scientifique.

Dans une tribune intitulée « Pour une politique française de la Science », parue en 1975 dans le journal Le Monde, Michel Debré considérait à juste titre que: « Pour un pays comme le nôtre disposant de capacités humaines, d’argent, d’ambition, renoncer à encourager la science c’est abdiquer une responsabilité naturelle, non seulement à l’égard de la Nation, mais à l’égard des autres peuples. La France se doit d’avoir une ambition conquérante au sens le plus élevé du mot conquête, celui du savoir et des applications qui en résultent. C’est affaire de sécurité, de force et de gloire pour la collectivité nationale. C’est aussi le bien supérieur de la personne et de l’espèce humaine ».

Notes :

(1) Les lecteurs intéressés par d’autres composantes de l’effort de relance à envisager peuvent lire dans le numéro 195 (automne 2019) de la revue Espoir un article sur « Les défis de l’intelligence artificielle » et dans le numéro 28 (Mai 2021) de la Lettre d’Information électronique de la Fondation Charles de Gaulle l’introduction aux « Enjeux et défis de l’Espace maritime français », qui sera l’objet d’un numéro spécial d’Espoir en Juillet prochain.

(2) Après le Web 2.0 , ses innombrables sites, ses nombreuses plates-formes centralisées, ses réseaux sociaux et le développement des intrusions et des cybermenaces auxquelles font face quotidiennement les experts en sécurité (en 2021 l’ANSSI a dû assister près de 2000 collectivités publiques victimes de pirates informatiques !), on arrive à l’ère du Web 3.0 qui s’appuie sur des technologies blockchain, une nouvelle architecture de l’internet, de nouveaux protocoles informatiques et de nouvelles infrastructures.

Dans différents secteurs de nouveaux usages vont donc apparaitre puis se développer. Il parait dès lors indispensable que nos spécialistes élaborent des outils sécurisés et des dispositifs  de réglementation plus strictes, notamment pour la collecte et l’utilisation des milliards de données récupérées afin d’en empêcher les manipulations et d’être en mesure de réagir aux atteintes à notre souveraineté. Vaste programme !!!!

(3) Ce numéro 12 des cahiers de la Fondation Charles de Gaulle peut être consulté à la Bibliothèque de la Fondation, 5 rue de Solférino 75008 Paris.

(4) L’article de Pierre Lelong est mis en ligne sur le site consacré à l’histoire du CNRS. On y accède par le lien suivant : https://doi.org/10.4000/histoire-cnrs.481   Sa biographie peut être consultée sur Wikipédia.

(5) Une étude récente souligne qu’en à peine deux mois 600 chars ont été détruits en Ukraine soit « plus que le parc de chars d’assaut français Leclerc (200) et Léopard allemand (290) ; et qu’à Kharkiv « le volume de munitions tirées équivaut à celui  utilisé par l’armée française en un an » (source : Le Figaro du vendredi 20 mai 2022, page 23).

(6) Une licorne française est une start up fondée en France et valorisée à plus d’un milliard de dollars

(7) Sous le titre « La Recherche : utopie ou survie », ce numéro 33 de « La Lettre de Michel Debré » ( 31 janvier 1981) présente d’intéressantes propositions pour une relance de la Recherche française.

(8) La Fondation Charles de Gaulle va publier dans quelques semaines un Cahier spécial de la revue Espoir consacré aux enjeux de l’espace maritime de la France et réalisé en collaboration avec une trentaine d’experts et d’acteurs des différents secteurs (économique, scientifique, diplomatique et culturel) concernés par la Mer.

(9) L’Agence Nationale de la Recherche (ANR) , créée en 2005, organise, chaque année, des appels à projets, génériques ou ciblés, pour financer des projets de recherche et d’innovation. Elle soutient notamment des collaborations entre équipes académiques et de recherche privée et des laboratoires communs entre établissements publics et entreprises.

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