En appui du Débarquement, les 500 hommes du 2e régiment de chasseurs parachutistes de la France Libre (SAS, brigade britannique du Special Air Service) doivent « fixer » les Allemands en Bretagne.
Les FFI rallient La Nouette et le camp de Saint Marcel (4 000 résistants reçoivent des armes). Les Allemands attaquent le 18 juin. Les jours suivants, en représailles, les Allemands fusillent 8 jeunes résistants à Pluherlin et 27 à Lanvénégen.
Le 25 juillet 1947, le général de Gaulle commence un voyage en Bretagne : Plestan, Plumeslau, Moncontour, Loudéac, Rodu. A chaque étape, en présence des familles, le général de gaulle dépose une gerbe à la mémoire des victimes des Allemands.
Le général et madame de Gaulle passent la nuit au manoir de Kerascöet, chez Mme de Beaufort dont trois des fils et les deux gendres sont morts pour la France, avec ou sans uniforme. Le seul fils vivant commande l’école de Saumur. Le Général a remis à Mme de Beaufort la croix de la Libération décernée à l’un des fils, Alain.
Le 26 juillet, le Général se rend au pèlerinage de Sainte Anne d’Auray où il est accueilli par Mgr Le Bellec, évêque de Vannes, par l’amiral Thierry d’Argenlieu, l’amiral Robert et une foule de près de 50 000 personnes. Il assiste à la messe puis se rend à Vannes.
Le 27 juillet, le général de Gaulle se rend à Saint-Marcel où il prononce un discours après avoir posé la première pierre du monument commémorant le souvenir des combattants venus « des bataillons du ciel » et de membres de la résistance locale qui périrent le 18 juin 1944.