Au cours du mois de juin, à l’initiative du sénateur Francis Szpiner, du Maire et des élus du 16e arrondissement de Paris, deux écoles ont pris les noms de deux des 1038 compagnons de la Libération. La première, située 5 rue Gustave Zédé, le nom de René Lacombe, la seconde située 130 rue de Longchamp, le nom de Claude Lepeu.

Deux jeunes Français qui n’étaient ni des hommes d’ambition personnelle, ni des héros de vitrine, mais qui, au moment où la France était envahie par les nazis, ont dit « Non » à la soumission, « Non » à l’effacement, « Non » à la résignation et décidé de rejoindre le général de Gaulle pour continuer à lutter ailleurs, autrement, mais sans attendre.

Destiné à faire entrer dans la mémoire de l’arrondissement et dans la conscience de ses enfants le souvenir d’un destin marqué par le courage, la lucidité et l’amour de la France, ce bel hommage invite les élèves, les parents et enseignants à faire vivre les valeurs de la République illustrées par les actes courageux des femmes et des hommes de la France Libre et de la Résistance qui, au cœur des heures sombres de la Seconde Guerre mondiale, choisirent de se battre courageusement pour défendre l’honneur, la liberté et l’espérance.

Une épopée dont on peut retrouver le récit sur les sites de l’Ordre national de la Libération, de la Fondation de la France Libre et de la Fondation de la Résistance.

L’inscription des noms de ces héroïques patriotes sur le fronton des écoles, dans la mémoire vivante de notre République, représente pour les jeunes générations à la fois un témoignage historique et un appel à la solidarité, au savoir-être et à l’engagement au service du Bien commun.

Alors que tous les compagnons de la Libération sont aujourd’hui décédés et qu’au fil des années écoulées les combattants de la France Libre et les Résistants ont disparu en grand nombre, il est, en effet, important que les écoliers qui vont apprendre à lire, à écrire, à penser et à comprendre le monde sachent qu’un jour, un jeune homme comme eux a librement décidé de se lever alors que tout semblait perdu. Qu’ils comprennent que la liberté se défend, que la République s’honore et que l’Histoire peut – parfois –  se faire dans l’intimité d’une conscience animée par l’Espérance et un engagement au service du Bien commun.