Interview d’un sous-lieutenant, officier contractuel, responsable de la communication de la base

Diplômée de l’ESG Management School (actuelle Paris Business School) en communication, master dans le Luxe, le sous-lieutenant nous ayant accueilli a décidé de s’engager dans l’armée. Cela lui a été possible, nous dit-elle, grâce au site de l’armée de terre, mettant à disposition un algorithme simulant la position potentielle à occuper dans l’armée à partir du niveau d’étude. Elle s’est donc engagée comme officier contractuel pour 5 ans. Son expérience a commencé par une formation de 3 mois à l’Ecole De Saint-Cyr Coëtquidan, école des officiers, à la célèbre devise « Ils s’instruisent pour vaincre ». Elle a dû apprendre à manier l’armement réglementaire, les FAMAS, les explosifs, … et également se familiariser avec le Droit des conflits armés. Une formation donc très complète qui lui a permis de s’intégrer rapidement et facilement dans les rangs des militaires.

En tant qu’officier, ses missions sont très diversifiées. Pour simplifier on pourrait dire qu’elle occupe tous les postes d’un département de communication traditionnel. Cela lui offre une expérience professionnelle inouïe. Elle entretient la visibilité de la base sur les réseaux sociaux, via une page Facebook et bientôt une page Instagram, elle se charge de la communication auprès de la presse locale et des magazines spécialisés en aéronautique. Elle est également envoyée en opération extérieure. Là-bas elle peut avoir deux genres de missions-types : soit être officier-presse, soit officier-image. Les officiers-presse se chargent des journalistes envoyés sur le terrain, ils sont leurs attachés de presse, devant organiser l’intégralité de leur voyage, des réservations aux relations avec les militaires en exercice. Les officiers-image prennent en charge un caméraman et un photographe, devant leur permettre d’accéder aux endroits clefs, au plus près de l’action. Ces personnes sont essentielles car, en plus de vendre leurs images aux médias, ils agissent comme des archivistes pour l’armée.

Enfin, interrogée sur l’engagement des jeunes dans l’armée, elle explique qu’ils s’engagent plus, en particulier depuis les attentats. Désormais les nouvelles générations se sentent directement concernées et ne supportent plus de rester passifs face aux menaces.

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