Présentation des pompiers militaires
Après un repas au mess, la visite s’est poursuivie à la caserne des pompiers militaires. Tout d’abord, le caporal-chef nous a interrogé sur notre connaissance du métier de pompier dans l’armée. Devant notre ignorance, il nous a appris que le métier était similaire à celui du civil si ce n’est que les missions consistent en la protection des aéronefs et le suivi de l’armée.
A propos de la formation, elle est identique à celle du civil et la progression entre les métiers est la suivante : conducteur puis secouriste puis chef de véhicule et enfin chef d’équipe. Quant au véhicule, il a beaucoup évolué, passant d’une constitution à 40% électronique dans l’ancien modèle à un taux de 90% de commandes électroniques dans le nouveau. Cela a cependant l’inconvénient d’augmenter le risque de panne.
De plus, leur véhicule étant spécialisé pour l’aéronautique, il ne comporte pas de dévidoirs car il n’y a pas de bornes à incendie sur les tarmacs de piste. Aussi, ils doivent être en mesure d’éteindre l’incendie sur l’appareil avec une unique cuve de 2.858 L d’eau et de 407 L d’émulseur. Autant dire que l’intervention doit être rapide, puisque le débit maximal du canon est de 1.800 L par minute. Par ailleurs, le camion comporte deux coffres avec du matériel différent selon que l’incendie soit localisé ou généralisé : extincteurs à eau, à poudre, bouteilles d’oxygènes, lances à eau… Enfin, deux moteurs équipent le véhicule, un pour le roulage (450 chevaux) et un pour la pompe, ce qui permet d’atteindre une vitesse maximale de 110 km par heure.
Pour conclure, il a insisté sur le fait que l’équipement du pompier était nécessaire à leur activité et qu’il protégeait très bien de la chaleur du feu, parfois même trop puisque dès qu’ils sentent la chaleur, c’est que leur équipement est défectueux et par conséquent déjà en train de brûler. Le métier de pompier est donc aussi, avant d’être un métier d’action, un métier de préparation (et de passion).