La journée a débuté avec la visite d’un hangar avec un lieutenant, pilote de l’armée de terre. Il nous a présenté l’hélicoptère Puma, de fabrication française mais exporté dans de nombreux pays, de la Chine au Malawi en passant par les Etats-Unis et l’Allemagne. Cet hélicoptère de transport a été mis en service dans l’armée française en 1968, il y a plus de 50 ans.

Ces machines sont anciennes, elles comportent donc peu d’électronique, ce qui leur confère des caractéristiques différentes des autres hélicoptères : elles doivent être pilotées avec douceur en étant à l’écoute des sensations, mais nécessitent beaucoup de maintenance.

Pour introduire brièvement quelques caractéristiques techniques, le Puma peut peser jusqu’à 7 tonnes, en incluant le réservoir de 1.550 L et les deux moteurs de 1.500 chevaux. Il consomme en moyenne 660 L par heure, ce qui lui permet de voler 2h15 (il doit garder une réserve légale de carburant en sécurité de 200 L), soit 550 km au total. Il peut embarquer 15 personnes au maximum dont 4 en cabine. 

Enfin, les missions principales sont donc logiquement le transport de troupes, mais aussi l’aérocordage, qui se fait en descente en corde lisse et jusqu’à 50 m, et l’évacuation médicale. Sans oublier la sécurité incendie pour les feux de forêt l’été, avec des rotations permettant de transporter 1.000 L d’eau, ou encore le transport d’espion qui est une activité marginale.

Malgré leur ancienneté, ces appareils restent ainsi encore extrêmement utiles dans diverses circonstances grâce à la qualité des pilotes, qui se consacrent au pilotage sur cet hélicoptère.