L’édition 2021-2022 du Concours national de la déportation et de la résistance (CNRD) représente un jalon important dans l’histoire du concours puisqu’il s’agit de son 60e anniversaire. Le Conseil National de la Résistance et de la Déportation ou CNRD, institué en 1961 par Lucien Paye alors ministre de l’Éducation nationale, est le premier concours scolaire. En s’appuyant sur l’histoire et sur l’histoire de la mémoire, le concours amène lycéens et collégiens à réfléchir et à travailler sur un thème ayant trait à la résistance et à la déportation. Ce travail scolaire qui peut s’effectuer aussi bien à l’extérieur qu’au au sein des établissements s’inscrit dans une démarche d’apprentissage de la citoyenneté pour les élèves.

Chaque année pour mener à bien ce projet, le ministère de l’éducation s’appuie sur de nombreux partenaires associatifs, dont la Fondation Charles de Gaulle. Cette dernière souhaite aujourd’hui avec cette vidéo s’adresser aux élèves et potentiels futurs participants du concours pour revenir sur son importance symbolique. En effet, ce 60e anniversaire est la preuve que d’année en année, de génération en génération, le flambeau mémoriel se transmet et continue de susciter l’intérêt des plus jeunes. Malheureusement, cet anniversaire est également là pour nous rappeler que les témoins vivants de la résistance et de la déportation sont en train de disparaître. A l’instar d’Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération qui s’est éteint le 12 octobre 2021.

Il faut être conscient du risque que représente cette disparition de témoignages vivants pour la transmission d’une mémoire nationale. Afin d’y remédier, le CNRD, fort des 40 000 candidats qu’il mobilise chaque année, a pour vocation de perpétuer cette mémoire.

Cette année, le thème retenu porte sur « La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945) ». Autant d’éléments qui entrent en résonance avec le parcours du général de Gaulle…

Toujours dans le cadre du 60e anniversaire du CNRD, la Fondation Charles de Gaulle a récemment interrogé Albane, étudiante à Sciences Po Paris et ancienne lauréate du Concours :

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