FAITES VOTRE CHOIX DANS LA BIBLIOTHÈQUE GAULLIENNE

📚 Les écrits du général de Gaulle


La Discorde chez l’ennemi
, Berger-Levrault, 1924, réédité avec préface d’Hervé Gaymard, Perrin, 2018


Le Fil de l’épée
, Berger-Levrault, 1932, réédité avec préface d’Hervé Gaymard, Perrin, 2010


Vers l’Armée de métier
, Berger-Levrault, 1934

La France et son armée, Plon, 1938, réédité avec préface d’Hervé Gaymard, Perrin, 2016

Trois Études, Berger-Levrault, 1945


Mémoires de guerre
, Tome 1 « L’Appel, 1940-1942 », Plon, 1954 ; Tome 2 « L’Unité, 1942-1944 », Plon, 1956 ; Tome 3 « Le Salut, 1944-1946 », Plon, 1959

Mémoires d’espoir, Tome 1 « Le Renouveau, 1958-1962 », Plon, 1970 ; Tome 2 « L’Effort, 1962… », Plon, 1971


Mémoires
, Nouvelle édition. Édition de Marius-François Guyard. Parution le 27 Février 2020. Bibliothèque de la Pléiade, n°465

Discours et messages
Les 5 volumes de Discours et Messages couvrent la période du 18 juin 1940 au 28 avril 1969 et sont publiés entre le mois d’avril et le mois de septembre 1970. C’est le général de Gaulle lui-même qui a procédé à la sélection des allocutions avec l’aide de l’historien François Goguel. Ne figurent dans ces recueils que les discours reposant sur un texte écrit ce qui exclut les très nombreuses allocutions improvisées dont la teneur ne pouvait être reconstituée de manière précise.


Lettres, Notes et Carnets
Les 13 volumes de Lettres, Notes et Carnets couvrent la période 1905-1970 et ont été publiés chez Plon entre 1980 et 1997 sous la direction de l’amiral Philippe de Gaulle. Ils regroupent une grande partie de la correspondance personnelle du général de Gaulle ainsi que de larges extraits de ses carnets de notes.

 

 

📖 Les revues

 

De Gaulle. Hors-série Le Point, 28 mai 2020
Son nom est devenu synonyme d’une France libre et puissante. De Gaulle, l’homme de l’appel du 18 juin s’est imposé dans l’histoire d’abord comme un rebelle, un résistant puis comme un leader politique charismatique, en France comme à l’étranger. Adoré, haï du temps de sa présidence, il est devenu après sa mort un mythe, un idéal d’homme politique qu’à droite comme à gauche on se prend à regretter.
De Gaulle avait réfléchi à ce que doit être un État, un chef et une société, nécessairement unie et juste pour être prospère. Cette philosophie de l’action et du pouvoir, il l’a mise en pratique, pendant la guerre et surtout pendant sa présidence.
Mais qui était-il vraiment ? Dans ce dossier spécial, le Point raconte l’homme, le guerrier, le politique et aussi l’écrivain, trop souvent oublié. Des débuts du « petit Lillois de Paris » jusqu’à sa mort à Colombey, de la gloire à la défaite finale, tout est dit, grâce aux témoignages multiples, admiratifs ou hostiles, mais aussi aux écrits du Général.

Un dossier de 148 pages pour découvrir la vie, le destin et l’héritage de Charles de Gaulle.

➡️ Accéder au sommaire

Hervé Gaymard, « De Gaulle, c’est revenir aux sources du modèle républicain », La revue civique

➡️ Lire l’entretien

🎞 À nouveau en salles

De Gaulle, réalisé par Gabriel Le Bomin, avec Lambert Wilson et Isabelle Carré est de nouveau programmé en salles depuis le 22 juin. Le DVD du film, accompagné de nombreux bonus, paraîtra chez M6 Vidéo le 8 juillet 2020.
Mai 1940. La guerre s’intensifie, l’armée française s’effondre, les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagne le gouvernement qui envisage d’accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l’Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les évènements les séparent. Yvonne et ses enfants se lancent sur les routes de l’exode. Charles rejoint Londres. Il veut faire entendre une autre voix : celle de la Résistance.

Anne de Laroullière commente le film.

➡️ Lire la suite

📚 2020, année de Gaulle :  les nouveautés et les rééditions

⚠️ La Fondation Charles de Gaulle précise que la liste suivante a pour vocation d’informer le lecteur des publications à venir et qu’elle n’en a donc, par définition, pas pris connaissance. Les présentations des ouvrages ont été rédigées par les éditeurs.

Relire Yves de Gaulle
Cette année gaullienne est l’occasion de redécouvrir des livres parus il y a quelque temps, comme ceux d’Yves de Gaulle. On peut imaginer qu’il a dû beaucoup hésiter avant de prendre la plume. Pour le bonheur de ses lecteurs, il a bien fait de forcer sa réserve naturelle. Dans Un autre regard sur mon grand-père Charles de Gaulle (Plon, 2016), il nous fait entrer dans l’intimité familiale avec une grande pudeur. Ses conversations d’adolescent avec son grand-père, notamment au moment de mai 1968, sont particulièrement éclairantes. Mais ce beau livre n’est pas qu’un témoignage. Servi par une belle écriture qui exprime une culture profonde, c’est aussi une belle synthèse de ce qu’incarne l’esprit gaullien. Sans doute Yves de Gaulle a-t-il ressenti un sentiment d’inachevé, au point de prendre un plus grand risque encore, écrire un journal apocryphe de l’Homme du 18 juin, Ma République (L’Observatoire, 2019). Rien n’est vrai bien sûr, mais tout semble authentique, tellement il exsude de ces pages les lignes de force qui ont porté la France à bout de bras, sous-tendues par une idée de l’Homme qui est le soubassement de tout. H.G.

Denis Tillinac, Dictionnaire amoureux du Général. Perrin
Aventurier shakespearien aux prises avec des ennemis innombrables, de Gaulle a imaginé le roman de sa vie, et l’a imposé sur le théâtre tragique de l’Histoire en amoureux d’une France qui aujourd’hui encore lui doit presque tout.
Il fut un héros aux frontières de la folie. Un chef de guerre longtemps seul contre tous. Un homme d’État visionnaire dans la lignée de Richelieu. Un écrivain dans le sillage de Chateaubriand. Et un méditatif lourd de mystères. Dans son incroyable saga, il a enrôlé des personnages fascinants, baroudeurs et moines-soldats d’un idéal chevaleresque. Le gaullisme est une leçon de morale, celle de l’insoumission et du panache, teinté de romantisme noir.

Visionner la conférence donnée à la Fondation Charles de Gaulle à l’occasion de la parution de l’ouvrage :

Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Les Français de l’an 40. Tome 1 : La guerre, oui ou non. Tome 2 : Ouvriers et soldats. Coll. Folio Histoire, 2020
Le premier tome brosse le tableau des mentalités de guerre sur fond des années trente, du Front populaire et de Munich : les divisions de l’opinion devant l’Allemagne nazie, les incertitudes d’une nation anémiée physiquement et moralement et qui, mal remise de la saignée de la Grande Guerre, affaiblie par des années de médiocre politique, écartelée entre la crainte du communisme et la tentation fasciste, rongée de xénophobie et d’antisémitisme, se réfugie dans l’attentisme pour se lancer finalement au combat, à l’avant-garde des démocraties, à travers l’épreuve douteuse de la «drôle de guerre».
Le second tome scrute attentivement les deux fronts dont dépendait le sort du pays : industriel et militaire. Qui incriminer, si, en mai 1940, l’armement était incomplet, l’aviation insuffisante, la mécanisation manquée, la stratégie et la tactique inadaptées, le moral incertain et l’esprit d’offensive mal soutenu ? L’auteur met en lumière – autres apports de l’ouvrage – le formidable effort de guerre entrepris à partir de septembre 1939 par le ministre de l’Armement Raoul Dautry ; comme il montre, des Ardennes à la mer, le sursaut final des combattants de mai-juin 1940. Mais dans les deux cas, trop tard. L’histoire n’attend pas.

➡️ Lire le compte-rendu d’Hervé Gaymard

Jean-Paul Cointet, De Gaulle. Portrait d’un soldat en politique, Perrin, 2020
Selon le général von Clausewitz,  » la guerre est une continuation de la politique par d’autres moyens « . Plus tard, de Gaulle a montré que la politique est l’autre versant de la guerre – l’une, chez lui, ne se comprenant pas sans l’autre. Il est resté jusqu’au bout le soldat formé à l’épreuve de la première grande guerre générale dont il a nourri sa réflexion et son action lors de la seconde, durant laquelle il a compris avant beaucoup d’autres l’émergence des forces nouvelles et profondes qui travaillaient l’Europe. Car c’est la force qui, pour finir, décide de tout, et d’abord de l’indépendance sans laquelle une nation est vouée au renoncement et à la disparition. De l’arme blindée à l’arme atomique, de l’appel du 18 juin à la constitution de la Ve République, de Gaulle, incomparable dans l’art de commander puis de gouverner, a voulu que la France recouvre et tienne son rang – le premier – au sein d’un monde tourmenté et imprévisible. Et il y est parvenu. En tirant le fil de l’épée, l’historien déroule la pelote politique du gaullisme.

Éric Branca, De Gaulle et les grands, Perrin, 2020
Charles de Gaulle fut un personnage hors normes dans une époque qui n’en était pas avare. Qu’ils soient dictateurs (Hitler, Staline, Tito, Franco, Mao, Nasser), chefs d’État ou de gouvernements démocratiques (Churchill, Roosevelt, Kennedy), pape (Jean XXIII), leaders d’États nouveaux (Ben Gourion, Houphouët-Boigny), ou partenaires privilégiés (Adenauer, Nixon), tous entretinrent des rapports singuliers – allant de l’amitié sincère à la franche exécration – avec le chef de la France libre devenu le premier président de la Ve République. À ses côtés, contre lui ou malgré lui, chacun aura illustré, pour le meilleur et pour le pire, sa formule du Fil de l’épée : « On ne fait rien sans les grands hommes et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu ». ➡️ Lire la suite

Frédéric Turpin, Pierre Messmer, le dernier gaulliste, Perrin, 2020

➡️ Lire l’entretien avec l’auteur

 

 

 

Philippe le Guillou, Colombey, l’autre colline inspirée, Salvatore, mai 2020
Aimez-vous de Gaulle ? « Je l’ai aimé, répond Philippe Le Guillou, comme je n’ai aimé aucun de ses successeurs. C’était le monarque de mon enfance, un personnage d’une stature écrasante et mythique. Je l’aime autant que je chéris les mots aventure et destin ».

 

 

Edmond Michelet, Rue de la Liberté – Dachau 1943-1945 (préface d’Hervé Gaymard et d’Olivier Wieviorka), Seuil, juin 2020
Edmond Michelet, catholique et résistant, raconte son emprisonnement à Dachau, de 1943 à la libération du camp. Écrit peu après la guerre, ce témoignage porté par la foi et l’humanisme, a fait date. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l’épidémie de typhus de l’hiver 1944-1945 et la pagaille ubuesque d’une libération de fantômes le 29 avril 1945. Le témoignage du chrétien, qui dit qu’il a tiré force de sa foi, est porté sans ostentation. Et ce récit émouvant et terrible fait ressortir avec la plus grande clairvoyance possible l’ambiguïté d’une aventure où l’homme a révélé les pires côtés de sa nature, mais aussi son héroïsme et son irrépressible spiritualité.

 

Simon Catros, La guerre inéluctable. Les chefs militaires et la politique étrangère, 1935-1939, Presses universitaires de Rennes, 2020

➡️ Compte-rendu de lecture de Franck Roubeau

 

 

Jean-Paul Ollivier, Le Bateau du père, Édition Coop Breihz, 2020

➡️ Compte-rendu de lecture de Jacques Godfrain

 

 

 

Frédérique Neau-Dufour, De Gaulle, homme de l’Est. La Nuée bleue, 5 juin 2020
Un livre qui met en lumière les liens familiaux, politiques et imaginaires de Charles de Gaulle avec l’Est de la France.
Oui, De Gaulle aime l’Est ! Les provinces perdues, le Rhin, les cathédrales de Reims et de Strasbourg, le mémorial de Douaumont ou celui du Struthof, la ligne bleue des Vosges : l’Est incarne pour Charles de Gaulle une certaine idée de la France, une France où le souffle de l’histoire a laissé de profondes cicatrices. Dans ce livre vivant, documenté et très illustré, Frédérique Neau-Dufour nous emmène sur les pas de Charles de Gaulle dans ces régions frontalières qui recoupent à peu de chose près le Grand Est actuel : dans les terribles combats de Verdun, au cœur de sa vie familiale sur les terres de Champagne où il s’installe en 1934, à la tête des chars qu’il commande à Montigny-lès-Metz ou durant la Drôle de guerre à Wangenbourg. Ralliés à la croix de Lorraine, les combattants de la France libre libèrent l’Est au prix de dures batailles. De Gaulle fait de la Libération de l’Alsace et de la Moselle une priorité nationale. Il mène ensuite d’autres combats, institutionnels avec le discours d’Épinal, et politiques, avec le RPF qu’il lance à Strasbourg en 1947. Son action de président de la République le mène souvent dans ces départements si chers à son cœur où il compte de forts soutiens et où, à Reims, il scelle la réconciliation franco-allemande. Et c’est à Colombey-les-Deux-Églises, dans son modeste village, qu’il se retire et choisit de reposer pour toujours.

➡️ Voir la présentation

Aurélie Luneau, L’Appel du 18 juin, Flammarion, 2020

➡️ Lire le compte-rendu de Franck Roubeau

 

 

 

 

Michel Boivin, Histoire du gaullisme en Basse-Normandie. Tome 1 : Le gaullisme de résistance et de libération (18 juin 1940-20 janvier 1946), Marigny, Éditions Eurocibles, 2020

➡️ Lire la présentation

 

 

Alexandre Werth, Les derniers jours de Paris, Tempus, 2019

➡️ Compte-rendu de lecture d’Hervé Gaymard

 

 

 

Général André Beaufre, Le Drame de 1940. Préface de Nicolas Le Nen. Perrin, 28 mai 2020
« Le vent de l’Histoire, quand il s’élève, domine la volonté des hommes, mais il dépend des hommes de prévoir ces tempêtes, de les réduire et même, à la limite, de savoir les utiliser. » Membre du Grand Quartier général au moment de l’invasion de la France par la Wehrmacht, le Général André Beaufre a été le témoin impuissant d’une débâcle sans précédent dans l’histoire militaire, d’autant plus humiliante qu’elle aurait pu être évitée. De son expérience au sein de l’état-major français, il dresse un bilan sans appel : manque d’initiative, retard technique considérable, attentisme des officiers… Autant de facteurs qui contribuent à rapprocher son récit du chef-d’œuvre de Marc Bloch, L’Étrange Défaite, où se lit notamment la même impression de décalage générationnel ressentie au sein de l’état-major français. Si Bloch était un historien dans la guerre, le général Beaufre était un militaire conscient des rouages de l’Histoire. Le général complète ses souvenirs de la « drôle de guerre » d’une analyse acérée et brillante, à la croisée du travail d’historien et de philosophe : autrement dit, en véritable stratège. Un ouvrage exceptionnel, dont le général Nicolas Le Nen relève la profondeur dans une préface experte et de nombreuses notes.

Alain Minc, Mes Présidents, de De Gaulle à Macron, Éditions Grasset, 2020
On lira avec intérêt le dernier livre d’Alain Minc, brillante galerie de portraits des Présidents de la Cinquième République, servi par une plume légère qui recèle nombre de remarques profondes, même quand elles sont sujettes à caution. C’est une instructive promenade dans l’histoire française depuis soixante ans, concise et bien menée. On s’attardera bien sûr davantage sur le chapitre consacré au fondateur de la nouvelle république, dont l’incipit met tout de suite dans l’ambiance : « J’ai été élevé au biberon de l’antigaullisme. » Quelques pages plus loin un coup de chapeau à la Participation jalonne le parcours de l’auteur vers une admiration grandissante et rationnelle pour l’homme du 18 juin et son œuvre, avant de conclure par un hommage au laser : « Le propre d’un homme travaillé par des contradictions est d’avoir un angle de vue large, de pouvoir à tout instant surprendre et ne pas être là où on l’attend. C’est cette dialectique des contraires qui est la plus fascinante, ce côté hégélien du personnage qui, sachant aller de l’un à l’autre, en fait son moteur d’action, cette façon de transformer en une dynamique ce qui, chez tous les autres, conduirait à l’impuissance. Comment ai-je pu ne pas être gaulliste ? Ce manque de lucidité me hante rétrospectivement. » H. G.

Joseph Kessel, Romans et récits I et II, édité sous la direction de Serge Linkès, Éditions Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », juin 2020

 

 

 

Georgette Elgey, Histoire de la quatrième République. Volume 6, De Gaulle à Matignon : juin 1958-janvier 1959 : la République des tourmentes, Éditions Pluriel, 2020

 

 

 

Michel Debré, Entretiens avec le général de Gaulle, 1961-1969, Albin Michel, 1993
De 1961, c’est-à-dire de la dernière période de la guerre d’Algérie jusqu’à son départ le lendemain du référendum du 27 avril 1969, le Général a eu de nombreux entretiens en tête-à-tête, dans son bureau de l’Élysée et à Colombey-les-Deux-Églises, avec son Premier ministre, proche et fidèle collaborateur. Tous les sujets importants de l’heure sont évoqués avec une grande liberté de parole : quelle position adopter alors que s’ouvrent les négociations avec la rébellion en Algérie ? Le Général doit-il se présenter à l’élection présidentielle de 1965 ? Comment gouverner la France dans la tourmente de l’après Mai 68 ? Pourquoi le référendum suicidaire d’avril 1969 ? La qualité des deux interlocuteurs, la franchise de leurs propos nous font pénétrer au cœur de l’État et mieux comprendre plusieurs des décisions qui ont façonné un certain visage de la France. J.-M. D.

Marc Fosseux, Nous autres gens du Nord. De Gaulle et les Hauts de France. Éditions de la Voix du Nord, juin 2020

➡️ Voir la présentation

 

 

Mathieu Gabella, Christophe Regnault, Michael Malatini, Frédérique Neau-Dufour, De Gaulle. Tome 2, Coll. Ils ont fait l’histoire, Glénat, 3 juin 2020
La collection « Ils ont fait l’Histoire » consacre une série à l’une des figures majeures de la Seconde Guerre mondiale et l’un des plus grands hommes d’état français. Ce deuxième volume se concentre sur l’intervention de Charles de Gaulle lors de la Seconde Guerre mondiale, avec en point d’orgue le légendaire Appel du 18 juin.

➡️ Voir la présentation

Bertil Scali, Les jours d’avant. 14 juin-18 juin 1940. 96 heures pour sauver la France, Éditions Michel Lafon, juin 2020

 

 

 

Sébastien Albertelli, Les services secrets du Général. Le BCRA, 1940-1944, Tempus, février 2020.

➡️ Lire l’entretien avec Bernard Emié, directeur de la DGSE dans Le Figaro : « L’ADN de la DGSE reste l’action secrète et la lutte clandestine »

 

 

Régis Debray, Le Dire et le Faire. Tracts de crise, Gallimard, 2020

➡️ Lire

 

 

 

 

Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi. Discours de crise, histoire de guerre, Tract Gallimard, juin 2020

 

 

 

 

Bruno Lavillatte, De Gaulle et les philosophes, Éditions Ocrée, juin 2020

 

 

 

 

Gilles Ragache, Juin 1940, Éditions Perrin, 4 juin 2020
L’auteur raconte comment la défaite de la France au cours du mois de juin 1940 marque une rupture décisive tant dans l’histoire du peuple français que dans celle du monde, modifiant les grands équilibres militaires et politiques. Il explique pourquoi, alors que la victoire du Reich semble assurée, Churchill et de Gaulle affirment avec force, dès le 18 juin, une victoire totale contre Hitler.

➡️ Lire la présentation d’Éric Branca

Fondation Charles de Gaulle, Défendre la France. L’héritage de De Gaulle à la lumière des enjeux actuels, Nouveau Monde Éditions, 17 juin 2020.
L’étude de la politique de défense constitue un angle de vue privilégié pour appréhender la vision gaullienne de la Ve République, en ce que celle-ci influe sur d’autres domaines (réorganisation constitutionnelle, politique de recherche, politique étrangère, souveraineté technologique, etc.). Les principes et les décisions du général de Gaulle constituent pour ses successeurs à la fois un héritage et un socle face auquel il s’agit de se positionner.
À partir de trois thématiques – le dispositif de défense dans l’État, la présence militaire de la France à l’étranger, et la défense et les moyens de l’indépendance stratégique –, les meilleurs spécialistes du sujet analysent l’héritage du Général à l’aune des enjeux actuels : lutte contre le terrorisme, crise de l’OTAN, défense européenne, question du nucléaire…

À l’occasion du 70e anniversaire de la République populaire de Chine, Franck Roubeau revient sur quatre ouvrages récents consacrés à l’histoire de la RPC.

➡️ Lire

 

 

Thierry Catalano, 18 poèmes, 1940-2020. 80e anniversaire de l’appel du 18 juin (préface d’Hervé Gaymard), Éditions Le Discobole, Toulouse, 2020

 

 

 

Philippe Valode, De Gaulle, un homme dans l’Histoire. Éditions de l’Archipel, 28 mai 2020
Un demi-siècle après sa mort, cette biographie cherche à comprendre les motivations du général de Gaulle, dont la vie s’apparente à un parcours d’obstacles politiques et d’adversités personnelles, d’épreuves physiques et de coups du sort, de solitude et de découragement, conditions mêmes de son audace.

 

 

Albin Queru, Charles de Gaulle. Quelle histoire, 3 juin 2020. Livre jeunesse
Combattant pendant la guerre de 14-18, fer de lance de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale, puis premier président de la République élu au suffrage universel, Charles de Gaulle est l’une des figures les plus marquantes du XXe siècle. Cet ouvrage permettra aux plus jeunes de suivre pas à pas l’incroyable destin du général de Gaulle.

 

Jean Garrigues, De Gaulle à la plage – L’homme providentiel dans un transat. Dunod, 10 juin 2020
Présentation du parcours du Général et de la notion de héros français qu’il a incarné par trois fois : lors de l’appel du 18 juin 1940, à la libération de Paris le 26 août 1944 et enfin le 13 mai 1958, lorsque le putsch d’Alger l’amène à revenir sur la scène politique pour résoudre la crise algérienne, ce qui mène à l’instauration de la Ve République.

 

 

Simon Laplace, Charles de Gaulle. Nouvelles sources, 10 juin 2020
Premier président de la Ve République, il est le chef d’État le plus apprécié de l’histoire du régime. De Gaulle est le symbole de la lutte contre l’occupant et contre Vichy. Il est reconnu comme le chef des Français libres. Le peuple français lui doit la restauration de la République, la Constitution de 1958 et le suffrage universel direct. Si les séquelles de la Guerre d’Algérie et les évènements de mai 68 ont provoqué une crise qu’il n’a pu gérer, il reste un nom qui suscite une émotion toute particulière.

 

Dominique Lormier, De Gaulle intime et méconnu. Alisio, 10 juin 2020
Après des décennies de publications et de documentaires, on croit tout savoir de Charles de Gaulle. Or de nombreux faits et anecdotes demeurent méconnus. S’appuyant sur des documents et des témoignages inédits, Dominique Lormier nous offre un Charles de Gaulle sans masque et nous dévoile le grand homme d’État – qui a marqué la France comme aucun autre président – dans son intimité et ses réalités ignorées. Par-delà le récit officiel et l’historiographie consacrée, découvrez l’homme qui se cache derrière l’une des figures d’État les plus emblématiques de la France.

 

Pierre Servent, De Gaulle et Pétain. Perrin, 11 juin 2020
Le duel emblématique du XXe siècle. « De l’affection réciproque à la séparation, de la séparation à la déchirure, la relation Pétain-de Gaulle fut celle de deux visionnaires aux destins en miroir, frayant avec les sommets et les gouffres. Elle illustre quelques-unes des pages les plus glorieuses et les plus désastreuses de l’histoire de France. Rarement duel père-fils aura divisé un peuple si durablement et si profondément. Le choc de deux « mêmes », de deux légitimités hautaines, de deux orgueils blessés par l’incompréhension des autres et par des promotions militaires tardives. Ils se sont tant aimés pour ces douleurs muettes partagées d’un regard, pour cette griserie des altitudes auxquelles les médiocres n’ont pas accès. Mais en 1940, chacun est convaincu d’incarner seul la France. Le Vainqueur de Verdun contre l’Homme du 18-Juin. Œdipe de retour… Ils se sont alors déchirés tout en conservant secrètement le reliquaire de leur affection perdue. » (Pierre Servent)

Henri de Wailly, De Gaulle sous le casque. Perrin, 18 juin 2020
Le récit haletant d’une brève mais violente période de la vie du général de Gaulle qui, du 28 mai au 5 juin 1940, résista aux Allemands sur la Somme à la tête de cinq cents chars. À partir du 28 mai 1940, la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle participe à l’offensive d’Abbeville, sur la Somme, qu’elle mène jusqu’à l’épuisement. Le 5 juin, le général (à titre provisoire) de Gaulle devenait sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale. C’est cette brève, mais violente période de sa vie qui est ici mise en lumière. Pour y parvenir, l’auteur a mené une enquête minutieuse en France et en Allemagne afin de regrouper les rares textes contemporains et de recueillir plusieurs centaines de témoignages, tant auprès de ceux qui servaient avec de Gaulle qu’auprès de l’ennemi.

Maurice Ligot, Edouard Corniglion-Molinier, un paladin du XXe siècle, Éditions Les trois colonnes, 2019
Peu d’hommes ont connu un destin aussi extraordinaire qu’Edouard Corniglion-Molinier : combattant audacieux pendant les deux conflits mondiaux du XXe siècle et engagé auprès du général de Gaulle dès le 18 juin 1940, il tient une place importante dans les origines françaises de l’aviation et du cinéma – ce qui explique l’amitié qui le lie à André Malraux, à la fois pour l’exploration du royaume de la légendaire reine de Saba et pour sa participation à la guerre d’Espagne de 1936-1939 aux côtés des républicains.

 

Septembre 2020

 

Comme en 40. Et vous, qu’auriez-vous fait ?  Catalogue de l’exposition présentée au Musée de l’Armée du 17 septembre 2020 au 31 janvier 2021. Gallimard (3 septembre 2020)
Ce catalogue, qui prolonge l’exposition présentée au musée de l’Armée (à partir de septembre 2020), se concentre sur l’année cruciale qu’est 1940 en la plaçant « à hauteur d’hommes ». Année de la défaite, c’est aussi l’année de la signature des armistices, des débuts de l’Occupation, de la création de l’État français par le maréchal Pétain, de l’émergence sur la scène publique du général de Gaulle… Cet ouvrage décrypte ces événements et leurs conséquences sur les Français et s’interroge sur la manière dont ceux-ci vivent l’année 1940.

Jean-Claude Perrier, De Gaulle vu par les écrivains. D’Aragon à Zagdanski, La Table ronde, 3 septembre 2020
Portrait du général de gaulle dans le miroir des écrivains. De son vivant ou depuis sa mort. Ses thuriféraires, ses «sympathisants», ses adversaires aussi (de gauche comme de droite) ont bâti la chanson de geste gaullienne et contribué à asseoir la légende d’un homme exceptionnel et parfaitement conscient de son exception, qui s’est inscrit, dès le «non» du 18 juin 1940, dans le sillage des héros de l’Histoire nationale.

 

Jean-Paul Bled (dir), De Gaulle, l’homme du siècle, Éditions du Cerf, 10 septembre 2020
L’historien Jean-Paul Bled, directeur de cet ouvrage, a réuni les plus éminents spécialistes, historiens, hommes politiques, écrivains, parmi lesquels Jean-Pierre Chevènement, Hervé Gaymard, Eric Anceau, Michele Cointet, Olivier Germain-Thomas ou encore Arnaud Teyssier. Tous dessinent un portrait contrasté de l’homme et de son œuvre. On retrouve, tour à tour, le chef de la résistance, le fondateur de la Ve République, le héros de l’indépendance de la France, le patriote intransigeant, le pourfendeur des hégémonies et le champion des indépendances nationales. Cinquante ans après sa mort, les tumultes du monde vérifient ses intuitions. Ce livre est là pour le démontrer.

Novembre 2020

 

Max Gallo, De Gaulle, les images d’un destin. Le Cherche-Midi éditeur, réédition 5 novembre 2020
Un livre d’images d’une richesse exceptionnelle sur  » l’homme de Gaulle « . Mais à l’image s’ajoute la réflexion, invitant les lecteurs à un triple parcours dans le destin du général de Gaulle. Parcours chronologique : Max Gallo le biographe raconte, Yves Guéna le témoin, se souvient. Mais aussi, parcours analytique : Max Gallo décrypte en historien quelques photographies clés de l’épopée gaullienne. Parcours thématique, enfin, à travers les symboles, les œuvres et les lieux emblématiques du Général…

🏅 Distinctions

Le Prix de thèse 2020 d’histoire et de l’institution parlementaire de l’Assemblée nationale vient d’être décerné à Hélène Boivin, professeur agrégée d’histoire à la Sorbonne, pour : Louis Terrenoire, un fidèle dans l’ombre du général de Gaulle. Tirée de cette thèse, soutenue sous la direction du professeur Olivier Dard en novembre dernier, Hélène Boivin prépare une biographie de Louis Terrenoire. Hélène Boivin a également présenté l’édition de De Gaulle en conseil des ministres. Journal et notes de Louis Terrenoire, porte-parole du gouvernement (février 1960-avril 1962). Études et essais normands, 2018.

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